RAFAEL NADAL

Nadal hier à la journée Benny Berthet

C'est le grand favori des Internationaux de France cette année.

Né le : 03/06/1986 à Manacor
Taille : 182 cm
Poids : 75 kg
Type : Gaucher
Pro depuis : 2001
ATP : 2
Résidence : Manacor

Roland-Garros - Nadal: "je serai peut-être à la pêche" le 3 juin


PARIS, 23 mai (AFP) - - Rafael Nadal, qui a remporté le premier match de sa carrière à Roland-Garros lundi contre l'Allemand Lars Burgsmüller, n'exclut pas d'être "à la pêche" et non pas en demi-finales du deuxième Grand Chelem de tennis de l'année, le vendredi 3 juin, jour où il fêtera son 19e anniversaire.

A la question de savoir quelle célébration il avait prévu pour l'occasion, le jeune Espagnol a répondu: "Je ne sais pas, d'ailleurs je serai peut-être à la pêche chez moi à Majorque". Une façon pour lui de rejeter le statut de favori que lui accordent tous les observateurs.

"L'agitation qu'il y a autour de moi ne me dérange pas. Mais par contre, non, je n'aime pas qu'on me colle l'étiquette de favori à chaque conférence de presse. Si ça continue, je vais finir par le croire, et ça, ce serait très mauvais", a-t-il plaisanté.

Comme prévu, le grand dominateur de la saison sur terre battue n'a pas tremblé au moment de disputer son premier match au stade Roland-Garros. "J'ai essayé de le prendre comme toutes les autres rencontres, même si j'étais un peu plus nerveux que d'habitude. De toute façon, ce n'était pas ma première partie en Grand Chelem", a rappelé le N.5 mondial, qui a atteint les huitièmes de finale de l'Open d'Australie en janvier.


Malisse au 2e tour

Nadal (tête de série N.4) a éliminé Burgsmüller facilement en trois sets 6-1, 7-6 (7/4), 6-1, sans avoir à défendre la moindre balle de break.

"Ce n'était pas un joueur facile. Je l'avais rencontré l'année dernière à Indian Wells et je l'avais battu tranquillement du fond du court. Cette fois-ci, il savait qu'il aurait du mal à gagner de cette manière, alors il a décidé de changer de jeu et de monter beaucoup au filet (57 fois). Et moi, je n'étais pas dans mon meilleur jour en passing", a déclaré Nadal, se donnant "juste la moyenne" sur ce match, bouclé en 1h45 min.

Légitime prudence ou langue de bois, le Majorquin refuse de voir plus loin que son prochain match contre Xavier Malisse. "Il est dangereux et il peut jouer très agressif", a-t-il dit du fantasque Belge, qu'il a pourtant écrasé 6-0, 6-3 en avril à Monte-Carlo.

Nadal préfère attendre aussi avant de dire si la petite pause qu'il s'est accordée après ses triomphes à Monte-Carlo, Barcelone et Rome, en renonçant au tournoi de Hambourg, a été bénéfique ou pas.

"Prendre du repos, c'est bien si on atteint la deuxième semaine, mais par contre c'est mauvais pour les premiers matches car on les aborde un peu plus tendu et en manque de rythme", a-t-il expliqué.

Photos AFP

Bravo à lui J'espere qu'il va continué son parcour

ALLEZ RAFAEL!!!

Nadal contre son double lors de la finale

PARIS (AFP) - L'Espagnol Rafael Nadal n'a plus qu'à battre son double plus âgé et moins talentueux, l'Argentin Mariano Puerta, dimanche en finale, pour devenir le maître du tennis sur terre battue dès sa première participation à Roland-Garros.

S'il n'était pas né huit ans avant lui, en 1978, Puerta passerait pour une pâle imitation de son rival. Même lift énorme de gaucher, même débauche d'énergie, mêmes cris de bête poussés à chaque frappe et même réticence à s'approcher du filet, les finalistes pratiquent tous les deux un tennis inspiré des travaux de démolition.

"Il va y avoir une grosse bagarre. Ce sera à qui frappera le premier le plus fort", a prévu Puerta.

A ce jeu-là, l'Argentin n'est pas favori pour emporter la première finale de Roland-Garros entre deux gauchers depuis le début de l'"ère Open" en 1968, car les deux engins ne sont pas propulsés par des moteurs de même cylindrée.

Depuis 23 matches, aucun joueur n'a réussi à maîtriser la balle de Nadal, qui tourne sur elle-même à toute vitesse et gicle à hauteur d'épaule au contact de la terre battue.

Vainqueur de cinq tournois sur cette surface, le Majorquin a battu tous les meilleurs: Guillermo Coria à Monte-Carlo et à Rome, Richard Gasquet en première semaine de Roland-Garros, Roger Federer en demi-finale, le jour de ses 19 ans, et aussi Mariano Puerta à Acapulco fin février (6-4, 6-1).


Nadal a des biceps de lanceur de disque, mais aussi un coeur et des poumons de cycliste. Même Coria le marathonien a eu le souffle court avant lui en finale du tournoi de Rome après cinq heures de lutte.

Les références de Mariano Puerta sont moins éloquentes. Jeune prometteur au début des années 2000, son ascension a d'abord été freinée par une grave blessure au poignet, conséquence des violents mouvements de bas en haut qu'il exécute pour "couvrir" la balle.

Deux ans plus tard, il a eu recours à une substance interdite, le clembutérol, peut-être pour fournir un supplément d'énergie à son jeu qui en exige beaucoup. Puerta a eu beau affirmer n'avoir fait que soigner son asthme, il n'a pas convaincu les autorités du tennis.

Une fois purgée sa suspension, l'Argentin est remonté rapidement de la 440e place mondiale mi-2004 à la 37e avant son arrivée à Paris. Mais l'emporter sur l'un des cinq premiers mondiaux serait une performance inédite depuis son retour sur le circuit.

Nadal courtois

En matière d'endurance, il a donné des gages en tenant la distance des cinq sets contre deux coureurs respectables, son copain d'enfance Guillermo Canas en quart de finale, puis le Russe Nikolay Davydenko en demi. Mais de là à fatiguer l'Espagnol !

Même si tout porte à croire que pour Nadal le sommet était situé avant l'arrivée, en demi-finale contre le N.1 mondial, le jeune champion a préféré se montrer prudent avant de jouer sa première finale en Grand Chelem.

"Ce sera un match très compliqué. Je ne le gagnerai que si je joue mon meilleur tennis", a-t-il dit en jeune homme bien élevé.

Au-delà de la langue de bois qu'impose la courtoisie envers l'adversaire, l'Espagnol a dû garder en mémoire la mésaventure de l'Argentin Guillermo Coria l'année dernière.

Vainqueur comme Nadal à Monte-Carlo et à Rome, il avait abordé la finale en super-favori contre son compatriote Gaston Gaudio. Battu après avoir gâché deux balles de match, il attend toujours que l'occasion se représente

Merci Aerius Tu n'aurais pas trouvé cet article dans un journal belge? J'ai lu le même ce matin

Non c'est un article de l'AFP : les journaux reprennent souvent les commentaires et dépêches des agences de presse

Ils ne se cassent pas la tête quoi

Ben plutôt pas... C'est les journaleux d'aujourd'hui

Nadal: "Quand j'ai vu ma famille émue, j'ai pleuré"


PARIS, 5 juin (AFP) - - Rafael Nadal a avoué avoir pleuré de joie pour la première fois de sa carrière, dimanche, lorsqu'il est monté dans les tribunes du Central embrasser sa famille après avoir remporté le tournoi de tennis de Roland-Garros, "le Grand Chelem numéro un" pour les Espagnols.


Q: Quel ressentez-vous après cette victoire ?

R: "Ce sont des moments très forts. Tous les Grands Chelems sont très importants, mais pour les Espagnols, c'est celui-là le numéro un. C'est incroyable, indescriptible. On se souvient de tous les moments difficiles à l'entraînement. Quand je suis monté dans les tribunes, c'était un grand moment. Pour la première fois de ma carrière, j'ai pleuré. Je ne pensais pas pleurer, mais quand j'ai vu ma famille émue, je n'ai pas pu m'en empêcher. Cela ne m'était jamais arrivé. Tu vois tes sacrifices, ton travail récompensé. Pour moi, ça signifie aussi que je prends place aux côtés de tous les grands joueurs qui ont gagné ici."


Q: Quelle a été la clé du match ?

R: "J'ai lutté sur chaque point. Quand j'étais en difficulté, je n'ai pensé qu'à me battre. Le +fighting spirit+, ça doit être de famille. Mon oncle (son entraîneur Toni Nadal) et ma famille n'ont cessé de me répéter: "lutte, n'abandonne jamais, ne lâche rien". J'ai très bien joué sur les balles de set (de Puerta dans la quatrième manche). Puerta m'a beaucoup fait courir. C'est le match où j'ai le plus couru. Mais je m'y attendais car il joue très agressif et frappe très fort".


Q: Quel est votre programme pour les deux semaines à venir ?

R: "Je m'envole dès demain pour Halle (Allemagne). Je vais préparer Wimbledon. Là-bas, je ne serai pas favori. Je vais essayer de progresser sur herbe. J'aime bien jouer sur cette surface, même si ce n'est pas ma meilleure. Il faut que je change certaines choses. Avec le service que j'ai en ce moment, j'aurai des problèmes à chaque match. Quant à la volée, on ne peut rien espérer sur herbe si on n'en a pas une".

J'étais pas pour Nadal mais franchement je m'incline devant le talent de ce gamin!!

Bravo et longue route!

Il ira loin ce gamin

Dommage qu'il ait tout son côté gauche un peu difforme (pourrait pas faire de la muscu comme tout le monde? ) Il est mignon le petit Nadal et il a du talent

Nadal sans illusion sur ses chances à Wimbledon


LONDRES, (AFP) - - Rafael Nadal, roi du tennis sur terre battue, ne se fait pas d'illusion sur ses chances de remporter Wimbledon dans la foulée de Roland-Garros, un exploit que personne n'a réussi depuis Bjorn Borg.

"Je suis là simplement pour m'améliorer. Je ne suis pas encore prêt à aller loin", a assuré samedi le vainqueur de Roland-Garros, juste après s'être fait battre à l'entraînement par le Français Sébastien Grosjean.

"Ici, je n'ai pas les mêmes ambitions qu'à Paris. Quel que soit le tour, si je perds en ayant bien joué, je serai content de moi", a-t-il déclaré.

L'Espagnol a été échaudé par sa dernière expérience sur herbe. Après son triomphe parisien, il est tout de suite redescendu de son nuage au tournoi de Halle, sorti dès le premier tour par l'Allemand Alexander Waske, 147e mondial.

"Ce n'est pas facile, mais je travaille. Il faut que j'améliore mon service, ma volée et tous les coups agressifs", dit le Majorquin, qui affirme se sentir déjà mieux sur gazon qu'il y a dix jours.

Nadal n'a pas que de mauvais souvenirs sur la surface la plus rapide du circuit. "J'aime bien. C'est vert, c'est joli, sauf quand l'adversaire se met à servir trop bien !", plaisante-t-il.

Lors de son unique participation en 2003, à 17 ans, il avait montré un aperçu de ses capacités en franchissant deux tours, avec au passage une belle victoire sur un spécialiste, le Croate Mario Ancic, demi-finaliste l'année suivante.

Mais pour le moment, Nadal s'estime encore un peu tendre pour rivaliser avec les principaux favoris, comme Roger Federer, qu'il se voit mal dominer de la même manière qu'en demi-finale de Roland-Garros.


Prêt à attendre

"A Paris, je peux le battre, car ce n'est pas sa meilleure surface. Sur dur, si je joue mon meilleur tennis et si lui n'est pas au mieux, je peux aussi gagner, j'ai été près d'y parvenir cette année en finale de Miami, mais sur herbe, il est vraiment trop fort", pense-t-il.

Qu'on n'en conclue pas que Nadal a renoncé à tout jamais à inscrire son nom au palmarès du Grand Chelem londonien, un tournoi qui le fait au moins autant rêver que Roland-Garros. "Qu'un Espagnol gagne ici, ce que seul Manolo Santana a réussi à faire (en 1966), ça ferait l'effet d'une bombe", dit-il.

Ce garçon bien élevé, qui ne se plaint pas d'avoir un numéro de tête de série inférieur à son classement -"avec le jeu que j'ai, je ne mérite pas non plus d'être quatrième", admet-il- est prêt à attendre le temps qu'il faudra.

"Faire un bon tournoi ? Pour moi ce serait partir en me disant que j'ai appris quelque chose pour le jour où j'aurai la possibilité de faire un résultat. Après tout, j'ai encore une bonne douzaine de Wimbledon à disputer", s'amuse-t-il.

Après sa razzia sur la saison de terre battue, il se présente dans les meilleures dispositions pour apprendre. "J'ai eu cinq premiers mois incroyables. Avec ça, je suis tranquille pour le reste de l'année", dit l'Espagnol.

Au premier tour, Nadal affrontera l'Américain Vince Spadea, avant de retrouver éventuellement au troisième le Français Richard Gasquet, pour une alléchante revanche de leur match à Roland-Garros.

Rafael Nadal éliminé dès le deuxième tour du tournoi de Wimbledon
LEMONDE.FR

Comme il l'avait lui-même annoncé, Rafael Nadal n'a fait qu'un court séjour sur le gazon de Londres. Il a été sorti, jeudi 23 juin, par le Luxembourgeois Gilles Muller, dès le deuxième tour du tournoi de tennis de Wimbledon, en quatre sets 6-4, 4-6, 6-3, 6-4.


Le champion de Roland-Garros avait annoncé qu'il venait seulement pour apprendre, remettant ses espoirs de victoire à bien plus tard. S'il doit tirer un seul enseignement de son match c'est que, sur gazon, tout se joue dès les premiers coups de raquette.


S'il n'a concédé "que" 11 aces, le jeune Majorquin de 19 ans a trop souvent placé son adversaire, gaucher comme lui, en position idéale par des retours trop mous, qui refusaient de sortir de sa raquette.


LE TOMBEUR DE NADAL VA RETROUVER GASQUET

Nadal est intouchable sur terre battue grâce à son terrible lift de coup droit. Muller, 69e mondial, en avait fait l'expérience ce printemps à Barcelone où il avait été laminé en deux sets 6-0, 6-2. Mais, sur gazon, son manque d'armes offensives est criant. Cela s'était vu dès son premier match de la saison sur cette surface très rapide, à Halle (Allemagne), où il avait été battu par un inconnu, l'Allemand Alexandre Waske, au lendemain de son triomphe parisien.

La défaite du grand dominateur de la saison sur terre battue doit faire au moins un heureux, Richard Gasquet. Au lieu de retrouver son tombeur à Roland-Garros, le Français, vainqueur du Belge Gilles Elseneer en quatre sets serrés 7-6 (9/7), 7-6 (7/3), 6-7 (3/7), 6-2, va se mesurer au troisième tour à un adversaire vis-à-vis duquel il n'a aucun complexe à faire.

Le Luxembourgeois Gilles Muller, ancien champion du monde juniors en 2001 et qui n'avait rien gagné depuis, avait dû compter sur l'abandon de l'Espagnol Felix Mantilla, mardi au premier tour, pour gagner à 22 ans son premier match dans un tournoi du Grand Chelem. Avec cette nouvelle victoire, il réussi là la plus belle performance de sa carrière.


Avec AFP

Nadal craint de devoir mettre un terme à sa carrière...

MADRID (Reuters) - Rafael Nadal, deuxième joueur mondial à 19 ans, craint de devoir mettre un terme à sa carrière en raison d'une douleur persistante au pied.


"J'envisage toutes les possibilités, y compris celle de ne plus pouvoir jouer au tennis", a déclaré mardi le vainqueur du dernier Roland-Garros au quotidien sportif espagnol El Mundo Deportivo.


"J'ai pleuré de nombreuses fois à la maison, surtout lorsque je voyais que je ne pouvais pas jouer et que la douleur persistait. Je laissais passer quelques jours et j'essayais à nouveau mais la douleur revenait. Cela a réellement été un mauvais moment."


Nadal s'est blessé au pied à l'automne et n'a plus participé à la moindre compétition officielle depuis sa victoire au Masters Series de Madrid en octobre.


Il a disputé samedi dernier une exhibition à Tarbes, au tournoi des Petits As, remportée 6-2 1-6 10-3 dans le super tie-break, au dépens du Français Fabrice Santoro.


Nadal ne disputera pas le premier tour de Coupe Davis qui doit opposer le week-end prochain l'Espagne à la Biélorussie. Il espère faire son retour au tournoi de Marseille qui débute le 13 février.

Rafael Nadal a franchi une nouvelle étape dans sa carrière dimanche à Wimbledon alors qu’il a entraîné Roger Federer jusqu’au cinquième set.



Spécialiste de la terre battue, Rafael Nadal a prouvé qu’il devenait un joueur complet en résistant aux coups de Federer qui évoluait pourtant sur sa surface de prédilection.

«Peu de gens pensaient que Nadal allait tenir tête à Federer sur le gazon londonien, estime Paul Kent, dans le journal australien Herald Sun. Aujourd’hui les experts doivent accepter le fait que Nadal est plus qu’un joueur de terre battue et qu’à un certain moment, il sera en mesure de mettre fin à la domination de Federer à Wimbledon.»

S’il peut le battre à Wimbledon, peut-il lui ravir la position de tête au classement ATP ? Boris Becker en est convaincu. «Federer a 25 ans, Nadal seulement 21 ans. Il est le futur numéro 1», a-t-il déclaré sur les ondes de la BBC. Reste à savoir quand cela se produira. «Avec une victoire en finale, on aurait pu parler de Nadal comme numéro 1 dans quelques mois. Cela donne une idée de la progression de l’Espagnol cette saison», explique John McEnroe au Usa Today. Greg Rusedski n’est pas prêt à donner l’avantage à Nadal si tôt. «Je pense qu’il y arrivera. Certains pensent que la domination de Federer tire à sa fin. Au contraire, je le vois poursuivre sur sa lancée», pense pour sa part Greg Rusedski.

Comme à la belle époque des confrontations entre Borg, Connors, McEnroe, les deux hommes dominent outrageusement le tennis masculin. 14 des 17 derniers titres du grand chelem ont été remportés par Nadal ou Federer.

Et même si Federer a remporté quatre des six dernières confrontations, Nadal domine toujours 8-5. «Ils se sont affrontés en finale pour le deuxième tournoi du grand chelem de suite. Le tennis entre de nouveau dans son âge d’or», précise Paul Kent.