CLUB HOUSE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

CLUB HOUSE

Sports, Passions...
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 

 L'actualité du Tennis

Aller en bas 
+18
hypnovel
séve
Tanphae
Dama
Hadrien
Aphrodite
Sarah
Deb
guga
Brian
Padmé
Maximus
mira
Greg
momo
tenniskid
Hermine
TinCup
22 participants
Aller à la page : 1, 2, 3 ... 9 ... 17  Suivant
AuteurMessage
TinCup
Rang: Administrateur
TinCup


Féminin
Nombre de messages : 814
Age : 60
Localisation : France
Date d'inscription : 24/07/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeVen 1 Oct - 10:31

Toute l'actualité du tennis, en France et ailleurs est ici !
Revenir en haut Aller en bas
Hermine
Modératrice
Hermine


Féminin
Nombre de messages : 5481
Age : 53
Localisation : Beauvais (Oise)
Date d'inscription : 24/07/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Article posté par momo   L'actualité du Tennis Icon_minitimeVen 1 Oct - 10:37

« RASSEMBLER LES ENERGIES»

ARNAUD LAGARDÈRE explique les raisons de son investissement dans le Paris Jean-Bouin.


Le temps d’un déjeuner « chez Laurent », avenue Gabriel, Arnaud Lagardère, capitaine d’industrie, l’un des personnages les plus puissants de l’univers médiatique, redevient simple amateur de sports, enjoué et passionné, notamment par le tennis qu’il connaît bien, et décrit comme « une affaire de famille », pour y avoir jouer avec son père, Jean-Luc, son épouse, et ses propres enfants. À l’entendre, aider les meilleurs espoirs du tennis français était pour lui une évidence.

« QUELLE PLACE occupe le tennis dans votre vie ?

– Il ne faut pas réduire ce que je fais dans le sport au tennis, car sinon je ne m’occuperais pas, avec Bertrand Delanoë et Jean-François Lamour, des Jeux Olympiques, et de la candidature de Paris pour 2012.

– Quel but poursuivez-vous à travers votre implication dans le Paris Jean-Bouin ?

– J’ai envie de contribuer au succès du sport en France, et de faire en sorte que la France soit un grand pays sportif. Je suis entré au Paris Jean-Bouin (ex-“CASG”) en 2002. Privé du financement de la Société Générale, le CASG était un club que tout le monde voulait s’approprier. J’ai trouvé touchante la réaction des gens qui tentaient de le sauver. Et comme j’ai toujours été pour le challenger plutôt que pour le favori, j’ai pensé qu’il y avait quelque chose à bâtir. Nous avons présenté un dossier, convaincu la mairie. Nous avons relevé le challenge et obtenu la concession pour vingt ans. À présent, il y a tout à bâtir. L’équipe en place – qui est appelée à s’agrandir – est composée de personnes, assez jeunes pour la plupart, qui ne trichent pas avec les valeurs du sport.

– Quel est votre projet pour ce club ?

– En faire un modèle. Le Paris Jean-Bouin est un club omnisports et doit le rester. C’est dans ce stade mythique que Bubka a franchi les six mètres. Il doit incarner, dans toutes les disciplines (athlétisme, hockey sur gazon, rugby, mais aussi bridge, arts martiaux…), les valeurs auxquelles je crois, et ce tout au long de la chaîne, depuis le sport loisirs, jusqu’à la compétition. Nous voulons nous occuper de la vie quotidienne des membres (vestiaires, installations…), comme nous occuper de l’élite (création de gradins de 3 000 places sur courts couverts en sous-sol, terrains en Rebound Ace pour préparer l’Open d’Australie…). L’élite est essentielle, car c’est l’image qu’on projette, celle de l’ambition. C’est pourquoi nous avons fait venir Richard Gasquet, Gaël Monfils, Paul-Henri Mathieu…

– On parle de l’“équipe première” du Paris Jean-Bouin, mais la compétition Interclubs n’est pas une épreuve majeure du calendrier…

– Peut-être, mais c’est une épreuve très importante pour le club lui-même. Et à partir du moment où nous avons des jeunes sous contrat, nous souhaitons les aider à atteindre le plus haut niveau mondial.


« Ce que fait Noah

est remarquable »


– Lundi, Yannick Noah regrettait dans nos colonnes que la FFT ne soit pas en mesure de garder ses espoirs dans son giron. Vous n’êtes pas du même avis…

– Autant j’approuve la plupart de commentaires de Yannick Noah, autant je ne suis pas sûr que ce soit le rôle de la Fédération de mener les champions jusqu’au bout. Je pense que les champions ont besoin d’une aide très personnalisée qu’une fédération ne peut offrir à chacun. On parle par exemple “d’école russe”, or nous savons tous que “l’école russe”, c’est en fait un certain nombre d’individus qui ont trouvé un peu partout dans le monde des conditions pour s’épanouir. Quant à l’idée selon laquelle les enfants “morts de faim” seraient mieux placés que les enfants aisés pour devenir des champions, je citerais comme l’un des plus beaux contre-exemples, le cas de John McEnroe, issu d’une famille extraordinairement aisée, mais, qui sur le court, “hurlait de faim”, si je puis dire. Cela dit, ce que fait Yannick Noah dans les banlieues est remarquable, et il a mille fois raison de faire ça.

– Ne craignez-vous pas de gâter les jeunes espoirs en vous montrant trop généreux ?

– Non, pas du tout. L’idée qui consiste à penser : “Comme j’ai du confort, je me laisse aller”, je n’y crois pas. Pour l’avoir vécu moi-même, je peux vous dire que la réussite d’un individu est plus une question d’éducation et de culture qu’autre chose. Je pense qu’au contraire, il faut donner aux jeunes de talent le meilleur encadrement possible afin qu’ils puissent se battre contre les autres à armes égales.

– Dans le cas de Richard Gasquet, de quelle manière intervenez-vous dans son univers quotidien ?

– Je ne suis pas un spécialiste de tennis, mais je suis un passionné. Ce n’est pas à moi d’imposer des choses à Richard. Si au fond de lui-même, il a envie d’être un champion, il le sera. S’il ne l’est pas, c’est qu’au fond de lui-même, il ne le souhaite pas. Moi, je lui donne seulement les moyens d’assouvir son ambition.

– Quels sont ces moyens ?

– D’une part, des moyens financiers qu’il gère lui-même avec ses parents, et, d’autre part, l’infrastructure de Jean-Bouin.

– Ne pensez-vous pas que Richard Gasquet et sa famille auraient besoin des conseils de gens qui ont connu le haut niveau ?

– Quand le moment sera venu, Guy (Forget) et moi-même lui parlerons. Je ne donnerai pas de conseils à Richard sur le tennis, mais peut-être sur le plan psychologique. Toutefois, je connais la limite de ce genre de conseils. Tout ne dépend que de lui. Je ne sais pas ce que Richard serait sans la proximité de ses parents, mais cela ne veut pas dire qu’il ne doit pas prendre un coach à l’avenir.


« Ces élections,

ce n’est

pas mon combat »


– Vous faites preuve d’une grande compréhension à son égard…

– Oui, mais si on a à exprimer notre mécontentement par rapport à ses résultats, ou son comportement, nous le ferons. Il ne faut pas croire que nous lui avons fait un chèque en blanc, et le laissons traverser seul les périodes délicates. Au contraire, plus Richard aura de difficultés et plus je m’attacherai à lui !

– Continuerez-vous votre action dans le tennis, même si Paris n’obtient pas les Jeux ?

– Bien sûr ! L’objectif est d’avoir des joueurs de tennis en France qui soient au meilleur niveau mondial et, pour cela, il faut que l’on y mette les moyens. Mais loin de moi l’idée de “piquer” des joueurs à la Fédération. Il se trouve que je suis en mesure de mettre des moyens, j’en mets. C’est aussi simple que cela.

– L’idée d’un centre de formation dans le sud de la France, pour former les jeunes…

– (Enthousiaste.) Alors, ça, ça me plaît ! Créer une académie dans le Sud est une très bonne idée. Yannick Noah a raison de dire que la Fédération devrait y penser. Ce projet pourrait également m’intéresser. Nous avions déjà des idées dans ce sens. Une académie à la Bollettieri ou à la Sanchez est un projet qui me séduit beaucoup. Mais je n’ai pas besoin d’avoir un ennemi pour me motiver. Tout ce que l’on fait ne peut pas se faire contre la Fédération. Bien au contraire, il faut plus rassembler, que séparer les énergies.

Allez-vous peser d’une manière ou d’une autre sur les élections présidentielles de la FFT ?

– Pas du tout, je n’ai pas à intervenir. J’ai une admiration sans bornes pour Yannick Noah, comme d’ailleurs pour Amélie Mauresmo. Parce que si j’aime autant le tennis, c’est en partie grâce à eux. Il se trouve que j’étais, le jour où Yannick a gagné Roland-Garros, juste à côté de la loge de sa famille. J’étais moi-même avec mon père, et je me souviens que, quand le père de Yannick est descendu sur le terrain après la balle de match, il s’est appuyé sur mon père… J’ai vécu ce moment avec une grande proximité. J’ai également une admiration sans bornes pour Guy Forget avec lequel j’ai grand plaisir à travailler (*).
Et il se trouve que Christian Bîmes est un ami ! Chacun a ses convictions, il faut les respecter. Ces élections, ce n’est pas mon combat. J’aurais l’impression de me mêler de ce qui ne me regarde pas. Mon combat est ailleurs. Il concerne une structure dans laquelle les joueurs et les joueuses pourront trouver une aide. Et bien entendu, dans l’immense projet “Paris 2012”. »


DOMINIQUE BONNOT


(*) Guy Forget est le directeur du Trophée Lagardère qui aura lieu au Paris Jean-Bouin, du 7 au 10 octobre. Pour sa première édition, le plateau de cette étape du Senior Tour ne manque pas d’allure : McEnroe, Becker, Wilander, Courier, Bruguera, Forget, Leconte et Stich. Yannick Noah a promis à son ami Guy Forget de participer à un double, le dimanche.
Revenir en haut Aller en bas
Hermine
Modératrice
Hermine


Féminin
Nombre de messages : 5481
Age : 53
Localisation : Beauvais (Oise)
Date d'inscription : 24/07/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeVen 1 Oct - 10:39

momo a écrit:
L'Equipe du Lundi 27 Septembre 2004

« Le tennis

français

n’avance pas »



YANNICK NOAH dresse un bilan sévère

de ces dix dernières années.


Le dernier vainqueur français de Roland-Garros (1983), ex-capitaine victorieux de Coupe Davis (1991 et 96) et de Fed Cup (1997), exprime en son seul nom un certain nombre de critiques sur la politique en place actuellement. Il indique la manière dont il aimerait voir évoluer le tennis en France dans les prochaines années.

« QUEL EST VOTRE SENTIMENT sur la défaite de l’équipe de France ?
– Il y avait peu de chances que l’on batte les Espagnols chez eux. Paul-Henri Mathieu a donné un souffle d’espoir avec sa victoire, vendredi. Mais cette demi-finale perdue est intéressante. Les enseignements sautent aux yeux. Alors que l’on attendait Moya et Ferrero, c’est le "petit" Nadal qui s’impose et, forcément, cela nous fait penser à Richard (Gasquet) parce qu’ils ont le même âge. On ne peut pas les comparer, mais je pense qu’il peut s’en inspirer. Quant aux choix de Guy (Forget), une fois pour toutes, il faut savoir si on lui fait confiance ou pas. Moi, je lui fais entièrement confiance parce qu’il est évident que sa priorité c’est de faire gagner l’équipe de France et qu’il est le mieux placé pour savoir qui est en mesure d’y arriver. Mais, bien au-delà du résultat de cette rencontre, on constate que le tennis français n’avance pas. Il y a pas mal de choses qui ne fonctionnent pas dans son organisation.

– Amélie Mauresmo, numéro 1 mondiale. Aucun Français n’a jamais atteint ce rang ! Peut-on affirmer qu’on n’avance pas ?

– C’est, bien sûr, une belle réussite, mais il s’agit surtout d’une aventure extraordinaire. On a bien vu Amélie faire son chemin toute seule. Prenant des décisions seule, faisant des choix judicieux. Amélie est UNE championne, et elle est unique. Le tennis qui n’avance pas, c’est celui qui est produit par le "système" en place actuellement. On s’aperçoit que la majorité des joueurs français viennent de l’extérieur ou partent vers l’extérieur. Tout cela n’est pas normal !

– Vous trouvez que le haut niveau français va mal ?

– La structure fédérale a un potentiel énorme et pourrait faire beaucoup mieux en termes de résultats. Y a-t-il un problème au niveau des clubs ? Sont-ce les Ligues qui manquent de moyens ? La DTN (Direction technique nationale) qui ne va pas ? Beaucoup de gens sont d’accord avec moi, mais ne prennent pas le relais de mes opinions parce qu’ils ont peur.

– Peur de dire quoi, par exemple ?

Que la DTN n’ait plus les moyens de fonctionner. Elle devrait pouvoir proposer à tous les jeunes joueurs susceptibles d’atteindre le haut niveau ce qu’il y a de mieux, et ce, durant toute leur carrière ! Les espoirs devraient se battre pour essayer de bénéficier des conditions d’entraînement de la Fédération. Mais, à partir du moment où la DTN est affaiblie, tous les meilleurs joueurs et joueuses travaillent à l’extérieur, et cela de plus en plus tôt. Il n’y a plus d’émulation.

– Vous évoquez sans doute les cas de Gasquet et de Monfils, subventionnés par Arnaud Lagardère, dans le cadre du Paris-Jean Bouin ?
– Entre autres, oui. Les jeunes ne restent plus dans le giron parce que, en haut, il n’y a pas la volonté de retenir les meilleurs. À moins que le problème ne soit pas identifié. On constate une évidente autosatisfaction et une volonté consciente ou non de se voiler la face devant un problème que je juge d’une extrême gravité pour l’avenir du tennis français.

Pour vous, c’est un gâchis ?

– Encore plus que ça ! Beaucoup de gens qui avaient cette foi de former des champions se retrouvent aujourd’hui entre deux sentiments : le premier est de hurler leur frustration, le deuxième de baisser les bras. Je n’ai pas rêvé : il y a eu, après la victoire de 1991 en Coupe Davis, pour plein de raisons, un véritable élan qui a fait naître des choses positives pour notre sport, et même au-delà. Une envie d’unir des forces et d’aller de l’avant. Mais, au lieu de se servir de ça pour aller plus loin, le tennis français a balayé cette énergie pour faire machine arrière. Et ça me gêne. Le phénomène aurait dû faire boule de neige, les forces auraient pu se mêler, au niveau des clubs, de la DTN, du pouvoir qu’avaient tous ces gens mais, à la place, il y a un mouvement de recul. De cette victoire en Coupe Davis, rien n’est sorti, malgré deux autres victoires et deux en Fed Cup. Et toujours pas d’élan. Parce que ces exploits ne sont pas mis en valeur. Par exemple, il est anormal que l’équipe de France féminine ne puisse pas jouer une phase finale de Fed Cup en France. On parle de trop grand risque financier en cas de défaite. Quand on prend des risques pour des joueurs, on leur donne confiance. Mais, pour agir ainsi, il faudrait avoir une vision pour l’avenir.


« Pourquoi la FFT

n’est-elle

pas intéressée

par l’aspect social

du tennis ? »


– Votre travail dans le cadre de votre association Fête le mur (la création de vingt centres de tennis en banlieue dans toute la France) ne semble pas faire partie intégrante du système. On dirait une base de détection isolée.

– Je pose une question : comment se fait-il qu’une Fédération dont l’objectif est de développer le jeu en France ne soit pas intéressée par l’aspect social du jeu ? Par ce réservoir de talents et de volonté de réussir, démontrés par les jeunes des banlieues dans les autres sports qui se pratiquent dans les cités comme le football ? Comment peut-on penser que la priorité doit être de construire tel ou tel salon (à Roland-Garros), et non d’investir dans le développement d’un tennis social ? J’ai le sentiment que si on n’avait pas ce soutien du ministère de la Jeunesse, et en particulier de Jean-François Lamour, nous serions délaissés.

– La réticence à l’égard de votre action ne provient-elle pas d’un problème personnel entre vous et Christian Bîmes ?

– Cela vient du fait que nous n’avons pas du tout la même philosophie. Mais débattons ! Nous parlons d’une Fédération, pas d’une entreprise commerciale ! Elle doit être impliquée dans la vie publique.

– Tous les tournois du Grand Chelem s’agrandissent. Que pensez-vous de l’extension du stade Roland-Garros ?

– Roland-Garros est déjà très grand. Est-ce que Paris, qui a déjà Bercy, a besoin d’une salle de 15 000 places de plus ? C’est ma question. Énormément d’argent va être investi dans un projet qui, en gros, consiste à se doter d’un "toit rétractable" au cas où il pleuvrait pendant les quinze jours de Roland-Garros ! A-t-on vraiment besoin d’un court central supplémentaire ? Et, si oui, peut-on être tenus clairement au courant des tenants et des aboutissants de l’affaire ?

– Qu’est-ce qui vous empêche de vous présenter à la présidence ?

– C’est un travail à plein temps, un temps que je n’ai pas aujourd’hui. En revanche, partager des idées avec les personnes en place, proposer des projets, parler d’avenir, parler d’élan, alors là, oui, avec plaisir ! Je connais le jeu.

– Que voudriez-vous faire à votre niveau ?

– L’objectif est d’avoir un outil qui soit en mesure de sortir quatre, cinq, six garçons et filles dans les trente premiers mondiaux. Mais si le seul objectif, c’est de recommencer, reproduire des choses déjà vécues, ce n’est pas intéressant. Il me semble évident que les valeurs et les connaissances que nous avons réunies à l’échelle des équipes de France de Coupe Davis et de Fed Cup devraient constituer une base pour relancer un système dynamique du haut au bas de l’échelle du tennis français.

– Vous aviez émis l’idée de la création d’un centre d’entraînement dans le sud de la France : soleil toute l’année, tennis en plein air sur terre battue et dur toute l’année, suivi médical, scolaire et psychologique. Cet endroit n’existe que dans votre imagination ?

Et aussi dans celle de beaucoup de monde ! Ce centre devrait exister depuis longtemps ! On aurait une relève autrement plus fournie que celle d’aujourd’hui. Gaël Monfils, je ne le connais pas, mais il a l’air d’être très attachant. Ce n’est pas normal qu’un gamin comme lui n’ait pas la possibilité de bénéficier de la totale au sein de la Fédération ! Ce n’est pas normal qu’il soit obligé d’aller chercher ailleurs. À présent, M. Lagardère s’occupe de Gasquet et de Monfils, alors que je sais que, à la Fédé, il y a des gens capables de sortir des jeunes et de les accompagner au plus haut niveau !

– Votre centre, qu’aurait-il de plus en termes d’efficacité par rapport au Centre national d’entraînement ?

– Je vais vous expliquer ma façon de voir les choses. En France, on peut relancer le développement du tennis en passant soit par le sommet (l’élite), soit par la base (la masse) de la pyramide. La meilleure chose qui puisse arriver au tennis français, c’est qu’un Français ou une Française gagne un jour Roland-Garros, parce qu’il ou elle susciterait des vocations, créerait un nouvel engouement, des passions, etc. Mais la politique actuelle ne se donne pas les moyens de favoriser un tel projet, puisqu’elle n’offre pas aux jeunes la possibilité de s’entraîner l’hiver sur terre battue en plein air, comme les Espagnols ou les Argentins. Or, on ne peut pas gagner Roland si toute sa vie on s’entraîne en couvert, ou sur dur. C’est l’évidence même. Si l’on veut se donner les moyens d’avoir un vainqueur français à Roland-Garros, il faudrait pouvoir compter sur une cinquantaine de gamins qui progresseraient sur terre battue pendant les dix prochaines années, avec les meilleurs entraîneurs français, dans le cadre bien défini d’une politique saine et bien cadrée. Là, on pourrait dire que nous avons bien fait notre travail. Et ce n’est même pas sûr qu’on y arrive ! Mais il est utopique de penser que cela puisse marcher autrement. Ou alors, il y a une autre solution, si l’on ne veut pas envisager le "top" pour l’élite ; elle consisterait à passer par la base de la pyramide, en allant chercher les gamins motivés des banlieues, en leur donnant les moyens correspondant à leur potentiel, en redonnant un élan dans les clubs, en remotivant les uns et les autres à l’échelon le plus bas. Est-ce que ce travail-là est fait ? Non plus ! En fait, il n’y a aucun projet d’envergure, structuré, concernant la formation de futurs champions de tennis, en France. Et ce n’est certainement pas de la faute des entraîneurs.

– Avez-vous remarqué l’arrivée d’espoirs d’origine étrangère dans le tennis français, enfants souvent venus de l’Est, durs au mal, pros dès le plus jeune âge, accompagnés de parents parfois à la limite de la bienséance. Croyez-vous qu’ils vont dépasser les gamins "normaux" ?

Ce n’est pas l’école russe qui est bonne, c’est le fait d’être démuni, donc surmotivé, qui fonctionne. Leur technique n’est pas incroyable, mais ils ont tellement envie ! Ce sont des morts de faim. Nous, nous avons d’autres qualités, d’autres richesses que l’on peut développer, à condition d’être vraiment pointus dans le domaine de la psychologie. Ou alors ne prenons que des gamins qui ont faim et je peux vous dire qu’il n’y a pas besoin d’aller en Russie pour en trouver !


« Amélie et moi avons

envie de passer plus

de temps ensemble »



Que pensez-vous de la situation d’Amélie Mauresmo dans le tennis français ?

– C’est très dur de rentrer sur un court avec l’envie de faire plaisir à tout le monde. Mais, même quand elle joue mal, elle arrive en quarts. On peut se dire qu’elle est jeune, qu’elle n’avance pas trop mal, qu’elle est première joueuse mondiale et que, un jour, elle va s’épanouir sur un Grand Chelem. Ce n’est pas sûr, mais ce qui est merveilleux, c’est qu’Amélie est une championne qui veut encore et toujours plus. Elle veut son Grand Chelem et fait tout pour en gagner un. Nous avons envie, tous les deux, et avec son équipe, de passer plus de temps ensemble à échanger nos impressions, parler de nos points communs et de nos différences par rapport à cette ambition de gagner un jour Roland-Garros. Cela se fera dès l’année prochaine, mais si elle ne gagne pas, ce n’est pas grave. Elle avance, et c’est cela qui compte.

– N’est-il pas dommage que Sébastien Grosjean ne suscite pas, de son côté, le même intérêt de la part du public ?

– Chaque histoire est différente selon les champions, mais elles ont quand même un point commun, ce sont les cassures sur lesquelles repose l’ambition, et cela fait partie de l’univers intérieur du joueur. Seb, aujourd’hui, traverse une période difficile que je n’ai pas de mal à imaginer, car il est joueur et jeune père de famille. C’est une situation extrêmement dure à vivre, que j’ai personnellement vécue sur le tard, mais avec beaucoup de difficultés. On peut même dire que cela a marqué le début de la fin. Dans le cas de Sébastien, ses choix lui appartiennent, et nous n’avons pas à les juger.

– Vous parliez d’accompagnement psychologique. Ne pensez-vous pas que les entraîneurs devraient être carrément formés pour inclure la psychologie dans leurs échanges avec les joueurs ?

– Si. Dans le meilleur des mondes, oui, mais chaque chose en son temps. Nous sommes dans un système où le président de la FFT pense qu’il est judicieux d’entrer dans les affaires internes de l’équipe de France, ou dans l’organisation de la vie des jeunes espoirs. Ce n’est pas la personne que je critique, mais le mode de fonctionnement. Car il est contraire à toute idée d’équilibre et de sérénité recherchés par les champions. Au plus haut niveau, le volet psychologique doit faire partie intégrante de la préparation. C’est une des clés du tennis moderne, que les grands tels qu’Agassi et Federer ont déjà développées. Mais, forcément, ils ne tiennent pas à partager. À nous de comprendre comment cela fonctionne et à l’adapter à notre système. Là encore, il faudrait une vision d’avenir.

– Allez-vous vous engager pour un candidat aux élections présidentielles ?

– L’idée est de faire avancer des idées. Le but n’est pas le pouvoir pour le pouvoir. Je pense que Patrick Proisy, mon beau-frère, est la seule personne capable de bousculer les choses.

– Les adversaires de Christian Bîmes critiquent son manque d’influence au niveau de la politique internationale. Pensez-vous que cela soit important pour le tennis français ?

Oui, bien entendu. Mais comment participer à un débat et peser sur les décisions à l’échelle mondiale lorsqu’on ne comprend pas ce qui se dit ?

– Qu’est-ce qui vous préoccupe le plus dans l’avenir du tennis international ?

– Aujourd’hui, les priorités sont le code de conduite, le système de classement et le dopage. »


DOMINIQUE BONNOT
Revenir en haut Aller en bas
tenniskid
Vétéran
tenniskid


Masculin
Nombre de messages : 745
Age : 40
Localisation : Beaune (21)
Date d'inscription : 27/07/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeVen 1 Oct - 12:11

Il a raison de réagir un peu Noah en accord Mais Amélie sauve la mise quand même coté féminin yeah! Elle marque l'histoire du tennis français elle au moins Wink
Revenir en haut Aller en bas
momo
Vétéran



Nombre de messages : 553
Localisation : var
Date d'inscription : 10/08/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeSam 2 Oct - 11:21

L'Equipe du Samedi 02 Octobre 2004

TENNIS

« Fière… et furieuse »


AMÉLIE MAURESMO, très à l’aise dans son rôle de numéro 1 mondiale, critique certains aspects de la politique fédérale.


Sacrée numéro 1 mondiale au lendemain de l’US Open, le 13 septembre 2004, la première Française à avoir obtenu cette distinction a repris l’entraînement et prépare la dernière partie de sa saison, qui débute à Filderstadt, la semaine prochaine. Très intéressée par les propos tenus cette semaine dans nos colonnes à propos de la politique fédérale, par Yannick Noah, Arnaud Lagardère et Guy Forget, elle s’exprime à son tour sur le sujet.

« QUEL REGARD portez-vous sur la situation traversée actuellement par le tennis français ?


– Il y a vraiment un manque de communication et une incompréhension entre le haut niveau et les dirigeants, et en particulier le président. Rien n’est jamais très clair, et c’est dommage ! Cela fait quelques années que la situation perdure. Il y a eu quelques coups de gueule poussés à droite, à gauche, à titre individuel, que ce soit par Yannick Noah, Guy Forget ou moi-même. Nous avons tous, à un moment donné, dû un petit peu hausser le ton. Certes, nous ne connaissons pas tous les dossiers sur le bout des doigts, mais nous avons envie que les choses avancent, et dans de bonnes conditions. Que chacun reste à sa place, et que ceux qui occupent des fonctions bien précises ne soient pas dérangés dans leur fonctionnement quotidien par des dirigeants dont ce n’est pas le rôle.

– Avez-vous des exemples où l’on pourrait se rendre compte du
dysfonctionnement du système, via un manque de communication ?


– L’exemple flagrant, qui concerne le haut niveau, est le fonctionnement de la DTN. À partir du moment où les gens mis en place par le président et les élus connaissent bien leur métier et sont là pour faire évoluer des jeunes, il est indispensable de leur laisser carte blanche. Quand Christian Bîmes passe par-dessus, par-dessous, à droite ou à gauche, pour arranger des trucs, comme cela s’est passé pour le “ cas Gasquet ”, on fait fi de la confiance et on déstabilise le système. Quand on voit que Gaël Monfils part au Paris Jean-Bouin parce que les solutions proposées par la FFT n’ont été ni claires ni rapides, je pense que c’est regrettable. Je ne dis pas que c’est dommage qu’il quitte le giron fédéral, je dis que c’est dommage que les choses ne soient pas clairement définies, pour tous, dès le départ. On a l’impression qu’il y a du cas par cas, du jour le jour, là où il devrait y avoir une politique bien carrée, connue de tous.


« Notre dossier Fed

Cup n’avait aucune

chance d’aboutir »


– Vous regrettez, comme Yannick Noah, que la FFT ne garde pas ses espoirs en son giron ?


– Non. C’est un point sur lequel je diverge un peu par rapport aux propos de Yannick. Je trouve que ce n’est pas le rôle de la DTN de prendre en charge l’élite. Toutefois, je pense que la Fédération doit aider à leur épanouissement les juniors qui passent du monde des espoirs, à celui du circuit professionnel, parce qu’il s’agit d’une étape très importante. Le laps de temps pendant lequel les jeunes doivent se positionner, et éventuellement rallier le très haut niveau est très court. Il n’y a pas de temps à perdre. Chaque année, presque chaque mois écoulés comptent énormément.

– Est-ce une catastrophe que Xavier Moreau (le préparateur physique) quitte la FFT pour le Paris Jean-Bouin. Ses résultats auprès de l’élite filles avaient été probants…

– C’est vrai. Il a toujours été très franc avec nous. Nous savions donc depuis longtemps qu’il avait une proposition et qu’il y réfléchissait. Il y aura une réflexion sur son rôle dans l’équipe de Fed Cup, car nous avons toutes envie qu’il reste dans l’encadrement. Ce qui est dommage, c’est qu’un homme qui possède autant de qualités professionnelles et humaines quitte la FFT.

Parce qu’il fait énormément de bien au tennis féminin, au niveau de la formation des plus jeunes, et par le biais de son investissement auprès des entraîneurs physiques dans les Ligues. Si la Fédération avait voulu le garder, elle aurait dû mettre en place de vrais moyens pour faire évoluer le secteur physique, dans le tennis féminin. Cela n’a pas été fait. On lui propose carte blanche ailleurs, pas étonnant qu’il la saisisse.

– Parmi les dossiers brûlants figure la Fed Cup et l’attribution pour la deuxième année consécutive de la phase finale à la ville de Moscou. Vous devez être furieuse

– (Rires.) Plutôt, oui. À Rimini (qualification pour la phase finale), le président nous dit : “ C’est bon, les filles, ne vous inquiétez pas, nous allons monter un dossier… ” Malheureusement, lors du tournoi de Montréal, cet été, nous apprenons que notre dossier a été refusé au profit de la candidature russe.

Honnêtement le dossier français qui a été présenté… c’était vraiment le meilleur moyen de ne pas obtenir gain de cause ! Je suis furieuse ! Pas de l’échec en lui-même, mais que l’on ait présenté un dossier qui n’avait aucune chance d’aboutir.

Si l’on veut être honnête par rapport à l’équipe de France – tenante du titre acquis à Moscou l’an dernier, en battant les Russes chez elles, et les Américaines en finale – qui rêve de jouer une fois à la maison, il faut au moins essayer d’obtenir l’organisation de cette phase finale. Je dis bien : essayer ! Or, quand on sait que la mise de départ est fixée par la Fédération internationale à 500 000 dollars, qu’on sait que la Russie, Fédération riche s’il en est, met 700 000 dollars sur la table, pourquoi aller mettre seulement 200 000 dollars ? Autant dire tout de suite : “ On ne souhaite pas l’organiser chez nous ! ” Peut-être qu’il y a de bonnes raisons à cela, peut-être qu’il s’agit d’une histoire de droits TV, etc… Je veux bien écouter les arguments, mais dire : “ On va présenter un dossier ” et ne rien faire pour le rendre convaincant, franchement, c’est quelque chose qui me reste en travers de la gorge.

– C’est ce que vous mine le plus ?

– Oui, parce que le reste, on peut dire : “ C’est de la politique. ” Nous ne sommes pas au courant de tout… Mais ce dossier-là, je le connais, et c’est aujourd’hui mon rôle de pousser un coup de gueule.

– Avez-vous fait connaître votre mécontentement ?

– Qu’est-ce qu’on peut dire de plus une fois que la décision est prise et que l’ITF entérine la phase finale ? On peut dire : “ C’est scandaleux ! ”, mais c’est tout. Avec un dossier pareil, on ne risquait pas d’être retenu…

– Allez-vous vous impliquer dans les élections présidentielles ?

– Non. Je suis très honnête : je n’ai pas le temps de m’impliquer dans la politique de mon sport. Je laisse cela aux retraitées du haut niveau. Tout ce que je peux faire, pour faire évoluer les choses, c’est évoquer, si l’on me contacte, les dossiers que je connais bien. En dehors de cela, je souhaiterais que la DTN ait carte blanche pour mettre au point une politique sportive ambitieuse et s’y tenir. Que les équipes de France continuent à fonctionner de manière autonome autour d’un capitaine, comme Yannick l’a instauré en son temps.

– Pour l’instant, cela est encore d’actualité…

Oui, mais comme Guy (Forget) l’a dit : on n’est pas loin de déraper. »


DOMINIQUE BONNOT


Dernière édition par le Sam 9 Oct - 9:28, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Hermine
Modératrice
Hermine


Féminin
Nombre de messages : 5481
Age : 53
Localisation : Beauvais (Oise)
Date d'inscription : 24/07/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeDim 3 Oct - 13:30

J'apprécie toujours les remarques pertinentes d'Amélie et ses petits coups de gueule... Elle ne s'exprime pas beaucoup mais quand elle le fait, c'est toujours justifié à mon avis !
Revenir en haut Aller en bas
momo
Vétéran



Nombre de messages : 553
Localisation : var
Date d'inscription : 10/08/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeLun 4 Oct - 10:45

L'Equipe du Jeudi 30 Septembre 2004

TENNIS


« La confiance est perdue »


GUY FORGET évoque le fossé qui s’est creusé entre dirigeants et hommes de terrain.

Le capitaine des équipes de France de Coupe Davis et de Fed Cup donne son avis sur les dysfonctionnements du tennis français. Sans entrer en conflit ouvert avec Christian Bîmes, il affirme qu’il possède, comme Yannick Noah, une vision du tennis à long terme, qu’il ne peut dévoiler tant qu’un climat de confiance ne sera pas restauré dans la « famille du tennis ».

« VOUS ORGANISEZ UNE ÉTAPE du Senior Tour (le Trophée Lagardère, 7-10 octobre) au Paris Jean-Bouin, avec McEnroe, Becker, Wilander, Leconte, Courier, etc. Quel est le joueur qui vous a le plus marqué ?–

John ! John McEnroe était mon idole quand j’étais adolescent. Il était gaucher, montait au filet et avait les cheveux frisés, comme moi. Je mettais les mêmes tenues Tacchini que lui, les même Nike, je servais comme lui. J’avais tout assorti. À l’âge de dix-sept ans, je le rencontre à Cincinnati. Au premier set, je l’accroche un peu. Il se met alors à critiquer l’arbitre et moi, dans ma grande naïveté, j’essaie de le calmer gentiment : “Tu te trompes, la balle est bien faute !” Qu’est-ce que je n’avais pas dit là ! Il s’est mis à m’insulter, un flot d’insultes qui aujourd’hui lui vaudrait l’exclusion. Tout tremblant, je repensais à mon poster de lui encore accroché dans ma chambre. Il se foutait pas mal de mon admiration, il était là pour m’écrabouiller. C’est ce jour-là que j’ai compris que le tennis, c’était une affaire d’hommes.


« On va me

le reprocher,

mais j’aimerais

que Yannick

revienne dans

notre milieu »


– Une affaire d’hommes et de pouvoir… Que pensez-vous de la situation du tennis aujourd’hui ?–

Je suis d’accord sur de nombreux points évoqués par Yannick (Noah, L’Équipe du 27 septembre). Il y a plein de choses à améliorer au niveau de nos jeunes, des clubs, des ligues, de notre image, de la promotion de notre sport. Il faut trouver des moyens de rendre le tennis plus attractif parce que, quoi qu’on en dise, nous sommes dans une phase un petit peu difficile. Cela se mesure aux montants des droits de télévision, à une catégorie de gens qui se dit moins intéressée, au retard que l’on prend sur d’autres pays au niveau purement sportif, et notamment l’Espagne pour les garçons, ou même la Suède qui, avec de tous petits moyens, arrive à sortir des joueurs. Chaque point évoqué par Yannick mérite un long débat. – Quelle solution proposez-vous pour que ceux qui souhaitent un changement puissent l’exprimer ?

– On a l’impression que dans les fédérations, on parle de plus en plus de politique et de moins en moins de sport. L’aspect financier, la vente de tel ou tel produit prend trop le pas sur le développement du jeu. J’aimerais – et je pense qu’on va me le reprocher – que Yannick revienne un peu plus dans notre milieu, parce que je sais qu’il détient des solutions pour faire progresser le tennis, depuis le bas de l’échelle, jusqu’en haut.

– Il en a exprimé pas mal dans nos colonnes…

– Oui, mais il en a d’autres, mûrement réfléchies. Mais j’ai le sentiment qu’il ne les exprime pas toutes en détail parce qu’il n’a pas envie que quelqu’un d’autre se les attribue. Et c’est un petit peu normal. J’ai moi-même une vision très claire de ce que pourrait être le tennis dans dix ans. Mais je n’ai pas envie d’en parler dans le détail, parce que les rapports de confiance entre certains dirigeants et moi-même ne sont pas instaurés.

– Vous parlez des rapports crispés entre le président actuel et vous ?–

Oui. C’est malheureux. Et s’il y a des petites tensions, des petites phrases qui sortent à droite, à gauche, des polémiques qui s’enflamment alors qu’honnêtement, elles n’ont pas toujours lieu d’être (lors de la dernière rencontre en Espagne, le ton est monté pour une phrase anodine), c’est parce que la confiance est perdue. Et quand la confiance est perdue, on n’avance plus. Parce qu’on passe notre temps à des futilités, au lieu de traiter l’essentiel.

– Vous trouvez que la situation est grave ?

– Elle n’est pas catastrophique, il ne faut pas exagérer ! Notre sport se porte à merveille par rapport à d’autres, mais j’insiste : c’est une question de confiance. Et cela ne concerne pas seulement mes relations avec le président. À la limite, c’est un détail. Il y a une confiance à retrouver dans les différentes équipes, notamment à la DTN. C’est la raison pour laquelle Yannick a pris du recul, parce qu’il n’était pas écouté par les dirigeants. Lorsque je lis ou entends ses propos, je vois bien que ce n’est plus un brasier comme du temps où il était capitaine, mais il y a des braises qui chauffent…

– Yannick Noah regrette de ne pouvoir décliner “l’esprit Coupe Davis” à tout le tennis français…

– Tout à fait d’accord avec lui. Beaucoup de gens dans le tennis associent Yannick ou moi à une espèce d’élite très privilégiée, sourde aux préoccupations du tennis. Les gens se trompent complètement. Nous venons de la base. C’est dans notre culture. Mon père était prof de tennis, il trimait de 8 heures du matin à 8 heures du soir dans un club à Marseille ; mon oncle a été président de Ligue ; j’accompagne mes enfants dans les tournois, etc. Les raisons pour lesquelles ça marche en Coupe Davis, ou en Fed Cup, le fait que les jeunes aient envie de se joindre à nous, de donner le meilleur d’eux-mêmes, reposent sur la confiance, le respect de valeurs, l’envie de se transcender, d’être ambitieux, créatifs, de sortir des idées de tous les côtés pour essayer d’améliorer chaque jour, chaque détail de notre fonctionnement. Cette dynamique-là possède des ressorts qu’on pourrait facilement décliner.


« Ce que fait

Arnaud Lagardère

est formidable.

La FFT ne peut

pas tout résoudre »


– Comment vous positionnez-vous dans le paysage politique depuis votre coup de gueule de février (*) ?

– J’ai de bons rapports avec les élus, mais j’ai l’impression qu’on souffre (Yannick et moi) de cette image d’anciens champions. Je ne sais pas qui a eu intérêt à nous éloigner des élus, mais il y a un décalage, c’est évident. On leur a dit : “Regardez, ceux-là, ils gagnent de l’argent, ils profitent du système”, comme s’il y avait un fossé infranchissable entre nous, ce qui, dans mon esprit, n’est pas du tout le cas, bien au contraire. On nous a fait passer pour des mercenaires, des gens dangereux, alors que nos résultats sont dus uniquement à notre esprit d’équipe, notre honnêteté, notre passion. Dans tous les systèmes où c’est le chacun pour soi qui prime, il n’y a pas de résultats. J’ai la volonté d’avancer tous ensemble, en suivant un leader et une idée. Force est de constater qu’en ce moment, on fait plutôt du sur-place.

– Pourriez-vous être ce leader ?

– Cela doit venir des dirigeants. Yannick et moi ne sommes pas des dirigeants. Mais nous avons envie de nous impliquer concrètement dans le tennis, redonner confiance aux entraîneurs qui sont pour la plupart des gens formidables, reparler de la manière dont on peut aider, en effet, un Français à gagner Roland-Garros, relancer la détection, etc. C’est de cela qu’il faut parler.

– Yannick Noah regrette que les jeunes quittent le giron fédéral au profit de structures privées telles que celle proposée par Arnaud Lagardère à trois grands espoirs : Gasquet, Monfils et Mathieu. Qu’en pensez-vous ?

– Je trouve que ce que fait Arnaud (Lagardère) est formidable, car il offre une autre alternative. La Fédération ne peut pas tout résoudre. Mais il faut que cela soit fait en collaboration avec la FFT. Arnaud n’a pas envie d’aller à l’encontre de l’intérêt des jeunes, mais de les aider, à travers une politique sportive ambitieuse pour son club.

– Il est question que Xavier Moreau, préparateur physique des joueuses de la Fed Cup à la Fédération, puisse rejoindre l’équipe du Paris Jean-Bouin…

– On ne peut pas faire le reproche à Arnaud Lagardère d’essayer de monter la meilleure équipe possible dans son club. En revanche, on peut regretter que la FFT ne soit pas capable de garder un préparateur physique du niveau de Xavier.

– N’avez-vous pas peur que des garçons comme Gasquet soient trop gâtés au sein d’une structure comme celle de Lagardère ?

– Prenez-vous quelques défaites au premier tour, et vous aurez vite fait de vous rendre compte qu’il y a un problème dans votre manière de fonctionner ! Richard actuellement est en perte de confiance. Il faut qu’il se pose les bonnes questions : Comment travailler et avec qui ? Quel est son objectif ? Son problème n’est ni physique ni tennistique, il réside dans le doute. Je vais le voir, Richard… Lui parler. Ce n’est pas évident. Je lui ai proposé plusieurs fois de m’appeler, de discuter un peu. Je ne sais si c’est par timidité, par pudeur, mais il ne le fait pas. Je crois que Richard gagnerait à s’intéresser à tout ce qui touche le haut niveau. Quand Amélie retient une seule idée sur les dix que les gens qui savent de quoi ils parlent lui suggèrent, c’est toujours ça de pris. C’est ainsi qu’elle avance… »


DOMINIQUE BONNOT

(*) Après la victoire au premier tour de la Coupe Davis, en février dernier contre la Croatie à Metz, Guy Forget avait publiquement regretté que des élus dans la tribune semblaient espérer une défaite de l’équipe de France.
Revenir en haut Aller en bas
momo
Vétéran



Nombre de messages : 553
Localisation : var
Date d'inscription : 10/08/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeSam 9 Oct - 9:02

l'Equipe du 9 octobre

TENNIS


« J’aurais rêvé de jouer

comme Federer »


JOHN McENROE trouve toujours autant de plaisir à jouer à l’âge de quarante-cinq ans.

Il en prend presque autant à commenter le tennis actuel…


Hier après-midi, le temps gris, froid et humide qui régnait sur Paris n’était pas l’allié de John McEnroe, qui a toujours préféré les surfaces vives et rapides à la terre battue lourde et lente. Opposé à Guy Forget au lendemain d’une défaite face à Sergi Bruguera dans le cadre du Trophée Jean-Luc Lagardère, il quitta le court sur un second match perdu, laissant la place aux autres participants de ce tournoi du « Senior Tour », Boris Becker, Mats Wilander, Jim Courier, Michael Stich et Henri Leconte. Une heure après sa défaite, après s’être restauré, McEnroe avait retrouvé sa verve et le sourire.

« EST-CE DUR de retrouver la terre battue ?

J’ai appris à apprécier cette surface, car c’est là-dessus que je m’entraîne le plus souvent : c’est moins traumatisant que le dur pour mes vieilles jambes. Mais je viens de jouer en indoor, sur des surfaces différentes, alors ce n’est pas évident de me retrouver dès mon premier match dehors, sur terre, dans le froid et l’humidité, contre un type comme Sergi Bruguera qui n’a même pas encore trente-cinq ans et n’a donc pas encore atteint l’âge légal pour jouer ce genre de tournoi ! J’ai quarante-cinq ans, moi !

– Ça ne vous plaît pas d’être le joueur le plus âgé du circuit senior et d’affronter des adversaires nettement plus jeunes que vous ?

– Si, j’aime ça ! Ce que je n’aime pas, c’est perdre des matches. Mais le challenge me plaît. Ici, à Paris, c’est un challenge très difficile, trop difficile peut-être. Il faudrait peut-être vérifier la date de naissance des joueurs et ne laisser jouer que ceux qui ont plus de trente-cinq ans. (Il rigole encore, alors qu’on lui apporte un grand verre de bière.)... Les temps sont durs !

– Dans quel état d’esprit êtes-vous d’une manière générale, lorsque vous entrez sur un court ?– J

’entre sur le court avec l’idée de gagner le match. J’aime toujours autant la compétition, j’ai ça en moi. Parfois, je me sens très frustré car je ne joue pas au niveau que je pense pouvoir encore atteindre à mon âge. Je fais des efforts pour jouer au maximum de mon potentiel actuel, je n’entraîne sérieusement, le plus souvent possible, mais ce n’est pas toujours évident car j’ai d’autres activités. À quarante-cinq ans, j’ai encore la volonté de faire ça. Puis, si je suis sur un court avec du public dans les tribunes, je me sens dans l’obligation de montrer ce que j’ai encore de meilleur et de jouer pour gagner. J’ai ma fierté. Si je me mettais à perdre semaine après semaine, je ne resterais pas longtemps sur ce circuit senior.

– Vous prenez encore du plaisir par le simple fait d’être sur le court ?
Le tennis est un sport fantastique, et le simple fait d’être capable d’y jouer me procure beaucoup de plaisir. Mais ce n’est pas drôle quand on joue comme un cochon. J’ai ma fierté. Perdre n’est jamais une bonne option.

– Vous avez encore besoin du tennis pour être bien dans votre vie de tous les jours ?

– Oui, j’ai ça dans le sang et, tant que je peux être compétitif, j’ai envie de continuer. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, un an, peut-être deux...


« Chez les hommes,

le service a pris trop

d’importance »


– Aux États-Unis, vous êtes devenu une star dans un autre domaine, celui du commentaire à la télévision. Prenez-vous autant de plaisir avec un micro qu’avec une raquette ?


– Ça reste du tennis, je suis né là-dedans, j’ai vécu là-dedans. Alors apporter mes commentaires, c’est un exercice qui me plaît énormément. Lorsque je commente un match, j’ai l’impression de le jouer et je réagis comme si j’étais sur le court. À ce sujet, j’aime bien dire que les joueurs représentent un gâteau au chocolat, et que moi je suis la crème glacée qu’on ajoute sur le gâteau pour lui donner encore un meilleur goût. J’ose espérer que, grâce à moi, les fans de tennis prennent encore plus de plaisir à regarder un match et que je suis donc une bonne crème glacée.

– Quelle est votre occupation principale ?

– J’ai une vie bien remplie et j’en suis heureux. Mon occupation principale est d’animer un talk show quatre fois par semaine. Ça me prend énormément de temps mais c’est passionnant.

– Il consiste en quoi, ce talk show ?

– Il y a quatre émissions, du lundi au jeudi, durant lesquelles je reçois toutes sortes d’invités : acteurs, chanteurs, sportifs, politiciens. Cette émission est diffusée à dix heures du soir et j’enregistre le jour même, dans l’après-midi. On a de bons taux d’audience… Pour l’instant, je ne peux pas dire que je m’éclate. Je suis encore en période d’apprentissage. Chaque émission, c’est un peu comme un match de tennis pour moi. Je me dis : tu as été bon ou tu as été nul.

– En tant que commentateur de tennis, vous voyez énormément de matches. Que pensez-vous du niveau actuel du tennis professionnel ?

– Je suis impressionné surtout par le fait que tout le monde frappe de plus en plus fort dans la balle. Et il y a de plus en plus de joueurs qui jouent bien au tennis. De mon temps, il y en avait de cent à deux cents, maintenant il y en a trois fois plus. Les gars savent ce qu’est que le tennis. Mais je continue à penser que, chez les hommes, le service a pris trop d’importance. J’aimerais voir plus de dimension dans le jeu ; les points défilent trop vite. C’est comme si en football l’équipe qui engageait marquait d’emblée un but du milieu du terrain ! Ce qui est bien dans le football, c’est de voir des passes, d’assister à une progression dans la conquête du terrain. En tennis, c’est pareil : je préfère voir des points bien construits que des aces. Je pense qu’il faudrait revoir la conception des raquettes afin de les rendre moins puissantes : cela permettrait aux joueurs de développer plus leur sens tactique. Mais, cela dit, le niveau a réellement progressé dans son ensemble.

– Quel a été le plus beau match que vous ayez vu cette année ?

– (Il hésite un moment.) Je crois que ce que j’ai vu de mieux, c’est la demi-finale de l’US Open entre Elena Dementieva et Jennifer Capriati (6-0, 2-6, 7-6). Ce n’était peut-être pas le meilleur match de tennis en valeur absolue, mais la bagarre a été fantastique, on avait l’impression que ça ne finirait jamais. Quand on voit Dementieva avec son tout petit service capable de remporter une victoire au finish par sa volonté et la qualité du reste de son jeu face à une Capriati qui voulait tellement sa finale et donnait tout ce qu’elle avait pour gagner, c’était réellement un grand moment. Chez les garçons, ce que j’ai vu de mieux cette année, c’est la finale de Roland-Garros entre Gaudio et Coria. Au début, c’était à sens unique, puis le public s’est mis à encourager Gaudio, à lui faire la ola. Gaudio a été regonflé par ça ; en sentant tout le monde derrière lui, il s’est relaxé et le match est devenu complètement fou. Et il y a eu les crampes de Coria, cette bagarre jusqu’au bout. C’est rare de voir un match aussi fou et aussi dramatique.


« John Kerry,

sans hésitation ! »



Federer vous a-t-il lui aussi impressionné tout au long de la saison ?

– Regarder Federer jouer, c’est pour moi le plus grand des régals. J’aurais rêvé de jouer comme lui. Il a la dimension des plus grands champions de l’histoire et, s’il continue sur sa lancée ces trois ou quatre prochaines années, il demeurera le plus grand champion que j’aurai vu dans ma vie. Il a tous les coups dans sa raquette. Il joue comme j’aimerais voir tout le monde jouer en utilisant tous les coups du tennis. Du fond du court, il est imprenable et, en plus, il est d’une facilité incroyable lorsqu’il arrive au filet. Il peut jouer sur toutes les surfaces même si, sur terre battue, c’est tout de même un peu plus difficile pour lui. Mais il est de très loin le meilleur.

– Et Roddick ?

– Roddick apporte beaucoup au jeu. Il est surpuissant, avec un caractère et une personnalité qui le rendent attirant pour les fans de tennis. Mais, pour l’instant, il est loin du niveau de Federer.

– Derrière Roddick, qui voyez-vous arriver comme futur champion aux États-Unis ?

– Il y a pas mal de bons joueurs, mais ils ne sont pas du niveau de Roddick. Je pense qu’on va payer ces prochaines années le fait qu’aux États-Unis on ne fait pas grand-chose en vue de la détection des jeunes au niveau national, comme vous le faites en France. La Fédération devrait tout faire pour rendre le tennis plus accessible aux jeunes, à la fois en multipliant les terrains de jeu et en permettant que ça ne coûte pas d’argent. On devrait suivre chez nous les exemples de la France, de l’Espagne, de la Suède. Il y a sûrement moyen de faire ça chez nous.

– Pouvez-vous revenir sur les déclarations que vous aviez faites en tout début d’année à propos de dopage ? Vous disiez que vous aviez pris des produits interdits durant plusieurs années. Qu’en a-t-il été exactement ?

– Ce que j’ai essayé de dire, c’était tout d’abord que les médicaments que je prenais étaient tout à fait légaux à l’époque. Mais j’insistais sur le fait qu’on peut prendre des médicaments sans savoir exactement ce qu’il y a dedans. Vous les prenez parce que vous avez mal quelque part et que le docteur vous dit de les prendre. Ensuite, ça devient un produit que vous n’étiez pas supposé prendre. Que peut-on y faire ?… Au début de l’année, à travers mon exemple personnel, je défendais un joueur (Greg Rusedski) qui avait été testé positif et assurait ne pas savoir qu’il avait pris une substance défendue. Je voulais montrer que, d’une époque à l’autre, on pouvait passer de la légalité à l’illégalité avec des produits similaires. Alors, il y a eu toute une histoire autour de ça pour une chose qui m’est arrivée à l’époque où je jouais, qui est arrivée cette année et qui arrivera encore dans les années à venir. Il faut faire une différence entre les joueurs qui prennent un médicament parce qu'ils ont mal quelque part et ceux qui volontairement prennent des produits afin d'augmenter leur masse musculaire, leur puissance ou je ne sais quoi d'autre

-pour finir avec un thème un peu plus d'actualité, pour ui voterez vous aux prochaines élections?

-Pour John Kerry, sans hésitation!"

ALAIN DEFLASSIEUX
Revenir en haut Aller en bas
Hermine
Modératrice
Hermine


Féminin
Nombre de messages : 5481
Age : 53
Localisation : Beauvais (Oise)
Date d'inscription : 24/07/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeLun 18 Oct - 18:35

momo a écrit:
L'Equipe du Lundi 18 Octobre 2004

Christian Bîmes et nous

Le président de la FFT s’en est pris à L’Équipe, ces derniers jours à Metz. Explications.


LES COULISSES de l’Open de Moselle ont été le cadre, la semaine dernière, d’une actualité passée inaperçue mais dont L’Équipe se doit de rendre compte, car elle a été rendue publique dans la presse régionale : il s’agit d’accusations portées par le président de la FFT, Christian Bîmes, à l’encontre de notre journal.

En visite jeudi à Metz, M. Bîmes a en effet refusé de tenir une conférence de presse si notre envoyé spécial y assistait. Puis, devant le refus du service de presse du tournoi d’accéder à ses désirs, il a accordé des entretiens particuliers auxquels L’Équipe n’a pas été conviée.

Le lendemain, nos confrères lorrains publiaient deux interviews dans lesquelles M. Bîmes s’en prenait à notre journal. Interrogé dans le Républicain lorrain sur les critiques formulées par Yannick Noah dans notre édition du 27 septembre sur l’état du tennis français, il répondait : « Une fois encore, c’est un grand quotidien sportif qui coordonne ce genre d’opération commando, montée de toutes pièces. Moi, je suis le représentant de tous les dirigeants et, quand on m’attaque, c’est l’ensemble des dirigeants qu’on attaque également. » Dans l’Est républicain, il disait : « Même quand je réagis comme à la fin de la rencontre de Coupe Davis en Espagne, on interprète mes propos. (…) Donc, j’évite de réagir, en particulier dans la presse sportive, qui est complètement dirigée, antifédérale et anti-Christian Bîmes. »

Il nous est d’autant moins possible de laisser passer ces propos que, lors de la dernière rencontre Espagne-France, les envoyés spéciaux de L’Équipe avaient pris soin de visionner, à deux reprises, la séquence dans laquelle M. Bîmes avait exprimé en direct, le 26 septembre, des regrets ambigus quant à la non-participation de Fabrice Santoro au double. Et nous avions même écrit : « Comme Christian Bîmes, auteur hier de propos sans doute moins chargés de malice qu’il y paraît (…), on ne pouvait que regretter l’absence de Fabrice Santoro… »

Mais, pour comprendre ces attaques à notre encontre, il faut à la fois regarder vers l’avenir, l’approche des élections, et vers le passé, à savoir ses deux réélections précédentes. À cette époque, son seul rival n’était autre que Jean-Pierre Courcol, alors directeur général du groupe Amaury, auquel appartient L’Équipe. Quelques années avant de se faire embaucher lui-même par TF 1, M. Bîmes avait alors utilisé l’argument du mélange des genres afin de discréditer son concurrent. Il estimait aussi que toute critique à son égard dans nos colonnes ne pouvait qu’être téléguidée par un patron qui, pourtant, n’a jamais interféré avec les opinions de sa rédaction.


Les devoirs d’un élu


Aujourd’hui, Jean-Pierre Courcol n’est plus candidat à la FFT ni patron du groupe Amaury, mais L’Équipe a eu le tort, aux yeux de M. Bîmes, de donner la parole à Yannick Noah, à Guy Forget et à Amélie Mauresmo, qui ont tous exprimé des critiques sur la conduite actuelle de la Fédération par son président. Christian Bîmes a, en revanche, oublié de préciser à nos confrères qu’il avait aussi reçu plusieurs demandes d’entretien de la part de L’Équipe. Aux premières, antérieures aux déclarations de Noah, il avait répondu par l’exigence de choisir son interlocuteur ; aux secondes, ultérieures aux déclarations de Noah, il a opposé un silence opaque.

Il n’est pas question ici de nier que Christian Bîmes ait fait l’objet dans nos colonnes de diverses critiques au cours de ses douze années passées à la tête de la FFT. Elles portaient le plus souvent sur l’image qu’il donnait du tennis français dans le monde : les envoyés spéciaux de L’Équipe sont en effet, et de loin, les journalistes français qui suivent de plus près le circuit international. Or, contrairement à ce qu’il aime à dire, son attitude n’y génère pas que des louanges et sa réputation est très éloignée de celle de son prédécesseur, Philippe Chatrier. Il est vrai aussi que les journalistes de L’Équipe n’ont pas hésité à relever ses diverses entorses aux devoirs d’hospitalité (speeches de Coupe Davis ne mentionnant pas les adversaires, absences aux cérémonies de tirage au sort) ou ses départs précipités avant même la fin des rencontres perdues par la France (Sydney en 1997, Alicante en 2004). Il est vrai enfin que, comme toute la presse française, L’Équipe a posé la question de son embauche par TF 1 en début d’année. Mais il est faux de penser que c’est L’Équipe qui dicte à Yannick Noah, à Guy Forget et à Amélie Mauresmo ce qu’ils doivent penser et dire ; faux de tenter d’englober toute la Fédération et tous les élus dans ces critiques : ils n’en furent jamais la cible ; faux, enfin, de considérer que seule L’Équipe les ait formulées.

C’est ainsi, dans l’Est républicain du 3 mars 2004, que Jean-Pierre Dartevelle, président de la Ligue de Franche-Comté, s’insurgeait : « Souvent, je me rappelle les critiques acerbes à l’encontre de Jean-Pierre Courcol, alors patron de presse et candidat à la succession de M. Bîmes au début 2001. Et que fait d’autre Christian Bîmes que de se lier à un groupe de presse média, en l’occurrence TF 1 ? C’est un virage à cent quatre-vingts degrés ! » C’est dans l’édition de la semaine dernière du Nouvel Observateur qu’on pouvait lire un portrait peu flatteur du président de la FFT, titré « L’étonnant Mister Bîmes ». C’est enfin sur France Télévisions qu’on a fait réagir Guy Forget aux « attaques » du président après Espagne-France.

Le candidat Christian Bîmes considère sans doute que passer pour la victime d’une cabale renforce ses chances de réélection. Il est dommage qu’il oublie qu’il est encore le président de la FFT et que, en tant qu’élu, il a certains devoirs à remplir devant le public et les médias.


PHILIPPE BOUIN
Revenir en haut Aller en bas
Greg
Leader
Greg


Masculin
Nombre de messages : 1462
Localisation : Caen 14/Paris
Date d'inscription : 06/09/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeMar 19 Oct - 10:51

Moi ça commence à me gonfler ces petites gueguerres blblb
Revenir en haut Aller en bas
Greg
Leader
Greg


Masculin
Nombre de messages : 1462
Localisation : Caen 14/Paris
Date d'inscription : 06/09/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeJeu 18 Nov - 12:10

La Cour des comptes épingle la Fédération française de tennis

Christian Bîmes a fait de l'extension de Roland-Garros le fer de lance de sa campagne pour sa réélection à la tête de la Fédération française de tennis (FFT). Cela pourrait bien être la principale source de ses soucis. Ce projet, considéré comme "une nécessité et une évidence" par Christian Bîmes, est adossé à la candidature de Paris pour l'accueil des Jeux olympiques de 2012.


Selon un rapport provisoire de la Cour des comptes, transmis au ministère des sports et à la FFT - et dont Le Parisien a publié des extraits jeudi 11 novembre -, "les risques associés à ce projet paraissent importants." Les sages de la rue Cambon estiment que le coût du projet - qualifié de "pharaonique" par Patrick Proisy, candidat contre Christian Bîmes pour les élections fédérales prévues les 5 et 6 février 2005 - "dépasse très vraisemblablement 150 millions d'euros", sachant qu'"il paraît exclu que la FFT puisse financer plus de 75 millions d'euros".

TRAIN DE VIE EN HAUSSE

La Cour des comptes épingle également le train de vie de la fédération. Les coûts imputables à la vie fédérale ont connu une croissance de 41,5 % entre 1997 et 2001. Les frais de déplacement, de mission et de réception, en hausse de 58 % durant la même période, ainsi que 5,7 millions versés à "des sociétés de services spécialisées" ne laissent d'interroger les magistrats.

"L'évolution de certains postes comptabilisés dans les autres charges externes témoigne d'une gestion peu rigoureuse de la fédération au cours de ces quatre années", indique le rapport.

Les Internationaux de France de Roland-Garros font également l'objet d'un chapitre. Les charges d'organisation du tournoi sont passées de 31,6 millions d'euros à 48,2 millions d'euros entre 1998 et 2002. "Mettre un terme à la progression de ces charges est un impératif (...) crucial (...) pour la rentabilité du tournoi", prévient la Cour des comptes.

Jean-Jacques Larrochelle (Le Monde du 13/11/2004)
Revenir en haut Aller en bas
mira
Vétéran



Nombre de messages : 555
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/11/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeJeu 18 Nov - 17:39

Et ben! shocked

j'ai pas vraiment suivis l'affaire mais c'est vraiment chaud!!

C'est clair que le tennis français n'est pas en bonne posture à part dans le tennis feminin avec amélie notemment qui sauve l''honneur Heureux , coté garçon c'est + que laborieux satirik

quand tu vois les espagnols et le nombre de joueurs dans le top50,30 et avec les multiples champions de roland garros(moya,ferrero pour ne citer qu'eux) et les argentins avec coria,gaudio,nalbandian(top10) et que les français à part grosjean avant ses problemes mais s'entraine et vit en floride ben on fait pas le poid.

C 'est clair que c'est rageant qu'il n'y ait aucune politiquede changement car c 'est quand même dramatique que la France pays organisateur d'un grand chelem comme roland garros n'ai pas sorti de joueur capable de remporter ce titre depuis 1983 avec yannick noah!!!! pascontent

j'espere que Bimes va bouler car c'est une plaie pour le tennis français, ça fait 12 ans qu'il est président de la federation et je pense a assez profité des avantages attachés à son poste et qu'il est temps qu'il dégage blblb

le tennis français n'en ressortira que soulagé car pouvant enfin repartir de la base et être enfin efficace pour promouvoir ce sport au niveau national et sortir de supers joueurs et joueuses qui remporteront enfin des grand chelems.

Qui sont les candidats??J'avais entendu dire que jean-paul loth était candidat Heureux
Revenir en haut Aller en bas
Maximus
Gladiateur
Maximus


Masculin
Nombre de messages : 11600
Age : 50
Localisation : Europe
Date d'inscription : 04/08/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeVen 10 Déc - 11:39

@mira : Oui jean paul- Loth est en effet candidat aux élections à la FFT en février prochain Heureux



L'Autrichienne Wartusch prend sa retraite


INNSBRUCK, Autriche (AP) - Patricia Wartusch a annoncé sa retraite lundi en suivant les traces d'une autre joueuse de tennis autrichienne, Barbara Schett, qui a déclaré il y a quelques semaines qu'elle avait l'intention de s'arrêter.

Wartusch, qui a conduit l'Autriche en demi-finale de la Fed Cup à deux reprises au cours des trois dernières saisons, a expliqué son choix par une blessure récurrente au dos et son manque de motivation.

Agée de 26 ans, elle a remporté deux titres en simple sur le circuit et six tournois en double.

"Je suis très heureuse de ce que j'ai accompli dans le tennis, mais le temps était venu d'arrêter", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Wartusch a l'intention de servir de coach pour Schett lors de son tournoi d'adieu à Melbourne l'année prochaine.
Revenir en haut Aller en bas
Maximus
Gladiateur
Maximus


Masculin
Nombre de messages : 11600
Age : 50
Localisation : Europe
Date d'inscription : 04/08/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeSam 11 Déc - 12:28

Christian Bîmes et la FFT portent plainte


PARIS (Reuters) - Christian Bîmes, président de la Fédération française de tennis (FFT), a annoncé qu'il portait plainte pour diffamation à l'encontre de cinq licenciés qui l'accusent d'abus de bien sociaux.

La Fédération a également porté plainte au même motif.

Jeudi dernier, Bernard Pascuito et quatre autres licenciés de la FFT ont déposé plainte contre Bîmes, son secrétaire général et "tous autres", pour abus de bien sociaux, ce qui a provoqué la contre-attaque du président, dont le mandat se termine en février prochain et qui est candidat à sa propre succession.


"Le bureau fédéral a décidé de déposer une plainte avec constitution de partie civile pour diffamation, au nom de la FFT. C'est la première fois que le bureau de la FFT est amené à saisir la justice", a déclaré Christian Bîmes lors d'une conférence de presse à Roland-Garros.


"Me concernant, les attaques répétées et infondées dont j'ai fait l'objet depuis plusieurs mois, consistant à mettre en cause mon honneur et ma probité, m'ont conduit également à demander à Me Thierry Herzog, avocat au barreau de Paris, de déposer en mon nom personnel une plainte pour diffamation ce matin (vendredi)."


Par ailleurs, la gestion de la FFT a été récemment épinglée par un rapport de la cour des comptes, qui s'inquiète notamment du projet d'extension de Roland-Garros, dans le cadre de la candidature de Paris pour les Jeux olympiques de 2012.
Revenir en haut Aller en bas
Padmé
Sénatrice
Padmé


Féminin
Nombre de messages : 24300
Age : 36
Localisation : oise city plage
Date d'inscription : 24/07/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeSam 11 Déc - 13:45

Eh bah dites donc la FFT a du mal en ce moment... shocked
C'est pas super super tout çà... sad
Revenir en haut Aller en bas
http://padmeanakin.skyblog.com/
Maximus
Gladiateur
Maximus


Masculin
Nombre de messages : 11600
Age : 50
Localisation : Europe
Date d'inscription : 04/08/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeLun 13 Déc - 15:31

La France se retire de la Hopman Cup


SYDNEY (Reuters) - L'équipe de France de tennis s'est retirée de la Hopman Cup qui se déroulera en janvier en Australie à la suite d'un imbroglio impliquant Tatiana Golovin.


La jeune Française, qui devait participer à cette compétition mixte à Perth en compagnie de Richard Gasquet, s'est inscrite par mégarde à un autre tournoi se disputant au même moment à l'autre bout de l'Australie.


Les représentants français ont accepté de laisser Golovin participer à ce dernier tournoi afin de lui éviter une lourde amende, et ont donc retiré leur équipe de la Hopman Cup.


La France sera remplacée par le Zimbabwe.
Revenir en haut Aller en bas
Padmé
Sénatrice
Padmé


Féminin
Nombre de messages : 24300
Age : 36
Localisation : oise city plage
Date d'inscription : 24/07/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeLun 13 Déc - 20:52

Y à vraiment un gros probleme avec l'organisation en France shocked
Revenir en haut Aller en bas
http://padmeanakin.skyblog.com/
Maximus
Gladiateur
Maximus


Masculin
Nombre de messages : 11600
Age : 50
Localisation : Europe
Date d'inscription : 04/08/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeLun 13 Déc - 21:39

Ben c'est pas ça dernièrement en effet Mr. Green Wink
Revenir en haut Aller en bas
Maximus
Gladiateur
Maximus


Masculin
Nombre de messages : 11600
Age : 50
Localisation : Europe
Date d'inscription : 04/08/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeJeu 16 Déc - 17:49

Henin revient pour un match-exhibition

BRUXELLES (Reuters) - L'ancienne n°1 mondiale belge Justine Henin-Hardenne va faire son retour sur les courts ce week-end à l'occasion d'un match-exhibition, après avoir été absente trois mois en raison d'épuisement.


La Wallonne, remise d'un virus qui l'a privée de forces depuis son élimination au quatrième tour de l'US Open en septembre, affrontera la Française Nathalie Dechy à Charleroi samedi.


"Justine est bien consciente qu'il lui faudra du temps pour retrouver le niveau physique qui était le sien avant le virus", explique un communiqué sur le site web de la joueuse.


Le mois prochain, Henin participera aux Internationaux d'Australie.
Revenir en haut Aller en bas
Maximus
Gladiateur
Maximus


Masculin
Nombre de messages : 11600
Age : 50
Localisation : Europe
Date d'inscription : 04/08/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeLun 20 Déc - 12:28

Orange Bowl : Doublé américain


Les Américains Timothy Neilly et Jessica Kirkland ont remporté l'Orange Bowl, tournoi réservé aux jeunes âgés de 18 ans et moins, dimanche, à Key Biscayne.

Simple juniors garçons (finale) :
Timothy Neilly (USA) bat Donald Young (USA) : 6-4, 7-5.

Simple juniors filles (finale) :
Jessica Kirkland (USA) bat Alla Kudryavtseva : (RUS) 6-2, 6-0
Revenir en haut Aller en bas
Maximus
Gladiateur
Maximus


Masculin
Nombre de messages : 11600
Age : 50
Localisation : Europe
Date d'inscription : 04/08/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeLun 20 Déc - 12:35

Henin perd pour son retour

A peine élue sportive belge de l'année 2004, Justine Henin-Hardenne s'est inclinée pour son retour à la compétition après plus de trois mois d'absence en raison d'un cytomégalovirus. L'ex-n°1 mondiale a perdu, samedi, face à Nathalie Dechy (6-2, 7-5) lors de la première journée du tournoi exhibition de Charleroi. Dimanche, la finale opposera Nathalie Dechy à la gagnante du duel opposant deux Russes, Elena Dementieva et Svetlana Kuznetsova.
Revenir en haut Aller en bas
Brian
Accro
Brian


Nombre de messages : 90
Localisation : France
Date d'inscription : 12/11/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeLun 20 Déc - 12:44

Dommage pour Justine triste
Revenir en haut Aller en bas
Maximus
Gladiateur
Maximus


Masculin
Nombre de messages : 11600
Age : 50
Localisation : Europe
Date d'inscription : 04/08/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeLun 20 Déc - 17:51

Présidence de la fédération de tennis: Tauziat soutient Bîmes


PARIS (AFP) - L'ancienne joueuse Nathalie Tauziat fait partie d'un comité de soutien au président sortant Christian Bîmes, en vue des élections de l'assemblée générale de la Fédération française de tennis (FFT), a affirmé lundi le porte-parole de ce comité de soutien Jacques Dupré.

Dans un communiqué, M. Dupré, secrétaire général de la FFT, revendique le soutien de "7 présidents de ligue, élus ou réélus lors des AG de ligues tenues ce week-end", ainsi que de personnalités du tennis français, comme Tauziat.

Aux côtés de la finaliste de Wimbledon en 1998 figurent dans ce comité Françoise Durr, Sarah Pitkowski, Pierre Darmon et François Jauffret.

Pour l'AG, prévue les 5 et 6 février prochain, M. Bîmes aura comme principal opposant une liste commune composée par Patrick Proisy, l'ancien président du club de football du Racing Club de Strasbourg (Ligue 1) et finaliste de Roland-Garros en 1972, et l'ancien directeur technique national (DTN) Jean-Paul Loth.
Revenir en haut Aller en bas
Hermine
Modératrice
Hermine


Féminin
Nombre de messages : 5481
Age : 53
Localisation : Beauvais (Oise)
Date d'inscription : 24/07/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeMar 21 Déc - 12:20

FEDERER et MYSKINA sacrés champions du monde en accord

LONDRES (Reuters) - Le Suisse Roger Federer et la Russe Anastasia Myskina ont été sacrés champions du monde par la Fédération internationale de tennis.


Federer, 23 ans, a dominé le circuit masculin en 2004, remportant 11 titres dont trois Grands chelems et la Masters Cup.


Myskina, elle, a gagné Roland-Garros et s'est montrée impressionnante tant sur le circuit WTA qu'en Fed Cup, qu'elle a remportée avec la Russie.


"Roger Federer était un choix évident au vu de ses performances de 2004", a déclaré le président de l'ITF Francesco Ricci Bitti.
Revenir en haut Aller en bas
Brian
Accro
Brian


Nombre de messages : 90
Localisation : France
Date d'inscription : 12/11/2004

L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitimeMar 21 Déc - 21:25

Tennis: la gazette de la semaine sur YAHOO.FR


PARIS (Reuters) - Absent du circuit depuis l'US Open, le numéro un français Sébastien Grosjean, séparé de Thierry Tulasne, a repris le chemin de l'entraînement en Floride avec un nouveau coach : l'Américain Brad Stine, connu pour avoir été aux côtés notamment de Jim Courier et d'Andreï Medvedev.



Malgré son inactivité, Grosjean a achevé l'année à la quinzième place mondiale. Il renouera avec la compétition au tournoi de Doha, à partir du 3 janvier.


HUIT FRANCAIS DANS LE BON WAGON


La liste des engagés pour le prochain Open d'Australie dénombre huit joueurs français, admis directement grâce à leur classement. Il s'agit de Sébastien Grosjean, Michaël Llodra, Fabrice Santoro, Cyril Saulnier, Julien Benneteau, Antony Dupuis, Grégory Carraz, Jérôme Haehnel et Paul-Henri Mathieu, ce dernier ayant fait joué son classement protégé.


LE DILEMME D'AMELIE MAURESMO


En pleine préparation foncière, Amélie Mauresmo, la numéro 2 mondiale, ignore toujours si elle débutera directement sa saison à l'Open d'Australie ou si elle prendra part au tournoi préparatoire de Sydney.


Les organisateurs, qui ont une wild-card en réserve, attendent toujours la réponse de la Française alors que Justine Henin-Hardenne et Lindsay Davenport ont confirmé leur venue sur le site qui avait accueilli l'épreuve olympique en 2000.


NATHALIE DECHY DEJA EN FORME


Nathalie Dechy, qui s'entraîne à Amsterdam avec son coach Sven Groeneveld, s'est distinguée ce week-end lors d'une exhibition à Charleroi. La Française a successivement battu la Belge Justine Henin-Hardenne puis la Russe Svetlana Kuznetsova (6-4 6-2). La Française partira prochainement pour l'Australie, où elle débutera sa saison à Gold Coast, tournoi qu'elle a remporté en 2003.


CLEMENT ET GASQUET DANS L'ATTENTE


Arnaud Clément et Richard Gasquet vont vivre ces prochains jours dans l'attente de désistements afin d'intégrer le tableau final de l'Open d'Australie.


Après le retrait officiel de Nicolas Escudé, insuffisamment remis de son opération à l'épaule, les deux Français guettent quatre autres forfaits. Dans le cas contraire, ils devront passer par les qualifications.


Prévoyant, Clément, finaliste à Melbourne en 2001, a demandé à la Fédération française la wild-card qui lui est réservée en vertu de l'accord qui existe avec la Fédération australienne. Mais, en général, la FFT l'attribue à un jeune espoir.


NOUMEA, RAMPE DE LANCEMENT


C'est devenu une tradition, la Nouvelle-Calédonie sert de camp de base en cette fin décembre pour les joueurs français situés au-delà de la centième place mondiale.


Pas moins de sept tricolores sont d'ailleurs engagés dans le Challenger de Nouméa (75 000 dollars), qui débute le 3 janvier. Il s'agit de Richard Gasquet, Thierry Ascione, Julien Jeanpierre, Marc Gicquel, Gilles Simon, Jean-Christophe Faurel, Jérôme Golmard et Julien Varlet. Florent Serra et Arnaud Di Pasquale seront également présents mais devront probablement passer par les qualifications à moins de bénéficier d'une wild-card.


L'AUSTRALIE DONNE L'EXEMPLE


Alors que l'attribution des wild-cards pour le tournoi de Roland-Garros fait souvent l'objet de vives contestations de la part de Français qui s'estiment lésés, la Fédération française serait peut-être inspirée de suivre l'exemple de la Fédération australienne qui vient de mettre sur pied un mini-tournoi, avec comme récompense au vainqueur, une invitation pour l'Open d'Australie, qui débute le 17 janvier.


Marc Kimmich (308e mondial), chez les hommes, et Cindy Watson (294e mondiale), chez les dames, sont les heureux bénéficiaires de cette initiative. Même battus au premier tour de l'Open d'Australie, ils sont assurés d'un chèque d'au moins 10.370 euros.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





L'actualité du Tennis Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du Tennis   L'actualité du Tennis Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
L'actualité du Tennis
Revenir en haut 
Page 1 sur 17Aller à la page : 1, 2, 3 ... 9 ... 17  Suivant
 Sujets similaires
-
» tennis fou fou fou
» Infos Tennis
» Infos Tennis
» FED CUP

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
CLUB HOUSE :: SPORTS :: Tennis d'hier et d'aujourd'hui-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser