L'actualité du Tennis

Mauresmo lâche Courteau...

http://www.liberation.fr/sports/0101119477-mauresmo-lache-son-entraineur

Mauresmo sur la pointe des pieds

Pour son premier match d'une saison 2009, dont l'ancienne n°1 mondiale espère qu'elle sera celle de la relance, Amélie Mauresmo a dû s'employer lundi, au premier tour du tournoi de Brisbane, pour venir à bout de l'Australienne Jelena Dokic en deux sets (7-6, 7-6). La Française a rendez-vous au prochain tour avec sa compatriote Julie Coin. A Auckland, si Aravane Rezaï passe, c'est déjà fini pour Virginie Razzano.

Mauresmo retrouvera au prochain tour la révélation du dernier US Open, Julie Coin. (Reuters)


Amélie Mauresmo a débuté l'année 2009 par une victoire. Lundi, pour son entrée en lice au de Brisbane, la Française, tête de série n°5, a dû batailler durant deux heures pour disposer en deux sets et deux tie-breaks (7-6 [9], 7-6 [5]) l'Australienne Jelena Dokic retombée aujourd'hui au 177e rang mondial. Mauresmo a rendez-vous au prochain tour avec sa compatriote Julie Coin, révélation du dernier US Open 2008 où la jeune Tricolore avait dominé la Serbe Ana Ivanovic avant de céder face à... Mauresmo. Pour s'offrir ces retrouvailles avec son aînée, Coin, qui a bénéficié d'un statut de lucky-looser, a pris le meilleur pour ses débuts à Brisbane sur la Belge Yanina Wickmayer en trois sets (7-5, 6-7 [5], 7-6 [3]).

Toujours aux antipodes, mais à Auckland cette fois, sorts différents pour les deux Françaises engagées lundi au premier tour du tournoi néo-zélandais avec l'élimination de Virginie Razzano en trois sets (1-6, 6-2, 6-3) face à la Tchèque Barbora Zahlavova Strycov, mais la qualification en revanche d'Aravane Rezaï, qui domine la Grecque Eleni Daniilidou, également en trois sets (6-3, 3-6, 6-3).



Source : Sports.fr

Brisbane (WTA): Bartoli rejoint Mauresmo


L'année débute décidément bien pour les joueuses françaises aux antipodes: après Aravane Rezai à Auckland, puis Amélie Mauresmo à Brisbane, Marion Bartoli s'est à son tour qualifiée pour les demi-finales de ce même tournoi de Brisbane en dominant en deux sets l'Italienne Tathiana Garbin (6-3, 6-3). Il y aura donc une Tricolore en finale, puisque Marion Bartoli sera opposée à Amélie Mauresmo la nuit prochaine en demi-finale, l'autre match opposant la Biélorusse Victoria Azarenka à l'Italienne Sara Errani.

sports orange.fr

L'âge d'or du tennis français?
Tennis - Les Français(es)


2009 sera-t-elle la plus belle saison de l'histoire du tennis français ? Avec six Français en demi-finales cette semaine (Mauresmo, Bartoli, Rezaï, Monfils, Mathieu, Gasquet ou Tsonga), c'est de bon augure. Entre scepticisme, polémiques et espoirs fous, les Bleus peuvent enfin croire au triomphe.

L'ERE DE LA CONCURRENCE

Entre le flashback permanent des exploits de Yannick Noah, et la domination écrasante des N.1 au début du millénaire (Sébastien Grosjean et Amélie Mauresmo), le tennis français semblait avancer très lentement, comme un paquebot de luxe un peu vieillot, incapable de rivaliser avec les offshores du circuit. Depuis 2006, les victoires d'Amélie Mauresmo en Grand Chelem et la poussée de la nouvelle génération masculine, ont changé la donne. Si la FFT évite les écueils et les icebergs des prochaines élections, si le Team Lagardère poursuit son effort, les représentants tricolores ont tout pour surfer sur la bonne vague en 2009. Qu'ils le fassent déjà en Australie, terre des grands rouleaux et des surfaces mixtes, n'est pas vraiment une surprise.

OUI, ILS PEUVENT GAGNER UN GRAND CHELEM !

Qui, de Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon, Gaël Monfils, Richard Gasquet ou encore Paul-Henri Mathieu, pour ne parler que des mieux classés, sera devant au classement fin 2009 ? L'affaire n'est pas entendue. Le talent est à tous les étages, les palmarès se valent plus ou moins et la situation est à peu près la même : il manque un titre majeur, celui qui fait basculer l'histoire d'un sport.

La frustration des années Grosjean, trois fois demi-finalistes (Roland-Garros, puis deux fois Wimbledon), a semblé déteindre dans un premier temps sur la relève, Paul-Henri Mathieu, et sur celui qui était annoncé comme son remplaçant évident : Richard Gasquet, demi-finaliste lui aussi à Wimbledon (2007). Depuis 2008, on sait que les complexes de ce genre ont volé en éclats grâce à Tsonga, Simon et Monfils. L'ambition est affichée clairement et s'il n'est toujours pas question de devenir porte-drapeau dans un paysage en recomposition, les mouvements au classement ATP indique que l'émulation fonctionne entre les quatre ou cinq meilleurs joueurs. Tous sauf Mathieu, qui est pourtant monté jusqu'à la 12e place mondiale, ont été au moins une semaine N.1 tricolore.

Ils sont donc jeunes, reconnus par leurs pairs sinon craints, ont acquis l'expérience nécessaire des grands matches lors des grands tournois. Le seul obstacle de taille qui se dresse devant eux, c'est la qualité de la nouvelle génération. Les deux grandes stars Nadal et Federer seront là, mais les Andy Murray, Novak Djokovic et Juan Martin Del Potro, entre autres, aussi. Côté féminin, la France propose cette année un trio étonnant, mêlant expérience, détermination et enthousiasme avec Amélie Mauresmo, Marion Bartoli et Alizé Cornet. Cette dernière, propulsée N.1 française grâce à une année pleine, doit encore prendre du galon en Grand Chelem. Si Mauresmo et Bartoli joue au niveau auquel elles évoluent cette semaine à Brisbane et Auckland, elles ne pourront que soutenir la progression de la Niçoise.

OBJECTIF UNE PERF' PAR SEMAINE ?

Il faudra s'y faire, on devrait parler des perfs françaises quasiment chaque semaine cette saison. Outre les joueurs cités plus haut, on attend beaucoup de : Julien Benneteau, Michaël Llodra, Jérémy Chardy, Adrian Mannarino, Mathieu Montcourt et Josselin Ouanna. Sans oublier Arnaud Clément, très bon contre Andy Roddick ce mercredi, Florent Serra, Nicolas Mahut, Marc Gicquel, Laurent Recouderc et Edouard Roger Vasselin. Et sans parler des espoirs portés par Jonathan Eysseric, Alexander Sidorenko et de ceux qui, navigant dans les mêmes eaux au classement ATP, pourraient percer : Mathieu Rodrigues, Jonathan Dasnières de Veigy, Romain Jouan ? La liste n'est pas exhaustive.

Dans les tableaux dames, on surveillera Pauline Parmentier, Aravane Rezaï, Mathilde Johansson, Julie Coin, et toujours Virginie Razzano et Nathalie Dechy, Camille Pin, Séverine Brémond, en attendant, la progression de Youlia Fedossova, Irena Pavlovic et le retour de Tatiana Golovin, convalescente.

UNE FORMATION A NOUVEAU DYNAMIQUE

L'élection du Comité de direction de la Fédération Française de Tennis aura lieu le 8 février 2009. Un moment crucial pour le tennis français puisque le président Christian Bîmes, à la tête de l'institution depuis 1992, et soumis actuellement à une procédure judiciaire, ne se représentera pas. Depuis sa prise de fonction, le paysage a changé. La FFT s'est adaptée aux exigences du plus haut niveau notamment sous la pression de nouvelles structures privées telle celle du Team Lagardère. Le risque de la nouvelle concurrence était de faire imploser le système de détection efficace établi par la Fédération.

Si l'Académie Mouratoglou tente de se positionner sur le terrain de la recherche de nouveaux talents, les moyens mis en place par Lagardère ont mis l'accent sur le plus haut niveau. Depuis, ce qui a été perçu par certains comme une concurrence agressive, a permis de dynamiser l'élite du tennis français. La vitrine est désormais belle (26 joueurs et joueuses dans le top 100 aujourd'hui contre 14 en 1992) et les acteurs des deux groupes (FFT dont Groupe France 2012 d'un côté, Team Lagardère de l'autre) semble plutôt complémentaires. A moins que les élections ne changent encore la donne. Nous y reviendrons.

Eurosport - Julien CARRASCO

Mauresmo abandonne sur blessure en demi-finale à Brisbane
AP | 09.01.2009 | 13:04
L'ex-numéro 1 mondiale Amélie Mauresmo a abandonné sur blessure vendredi en demi-finale du tournoi de tennis de Brisbane, alors qu'elle était menée 0-4 dans le premier set par sa compatriote Marion Bartoli.

Tête de série 5, Mauresmo qui avait causé la surprise jeudi en sortant la tête de série 1 Ana Ivanovic, a appelé le soigneur à la sixième égalité de son troisième service pour une douleur à la cuisse gauche et au bas du dos.

Mauresmo qui avait perdu 15 points consécutifs entre le premier et le quatrième jeux, a abandonné sans reprendre l'échange. Elle n'est pas certaine de participer au tournoi de Sydney, qui précède l'Open d'Australie, première levée du Grand Chelem qui débutera le 19 janvier à Melbourne.

"Même s'il est frustrant de terminer un tournoi de cette façon, je pense qu'il est raisonnable de vouloir me présenter à 100% de mes possibilités à Melbourne," a déclaré Mauresmo, qui par prudence passera samedi une IRM de contrôle. "Au pire, j'espère que neuf jours seront suffisants pour me sentir bien mieux".

Agée de 29 ans, Mauresmo victorieuse de l'Open d'Australie 2006 et de Wimbledon, a connu une succession de blessures depuis deux ans qui l'ont fait chuter au 24e rang mondial.

Ex-finaliste de Wimbledon, Marion Bartoli tête de série 3 à Brisbane, disputera samedi la finale face à la Belarusse Victoria Azarenka. Azarenka a dominé l'Italienne Sara Errani 6-3, 6-1 dans l'autre demi-finale vendredi. AP

Le grand retour
d'Amélie Mauresmo


Cécile Soler
16/02/2009 | Mise à jour : 08:33



Amélie Mauresmo a retrouvé son tennis et son public, dimanche à Paris, pour son troisième succès dans ce tournoi. Crédits photo : AP

Après deux années de disette, la Française a renoué avec la victoire dimanche à l'Open GDF Suez, en battant Elena Dementieva en finale.


Un rugissement, des genoux à terre et quelques larmes. Les émotions ont débordé des yeux d'Amélie Mauresmo lorsqu'Elena Dementieva n'a pu remettre son ultime service. Ce n'était pas tant la rude bataille 7-6 (9-7), 2-6, 6-4 et les multiples retournements que la Française venait de livrer mais plutôt le sentiment de voir la lumière au bout d'un très long tunnel. «Cela fait un moment que je galère, rappelle la Picarde qui a remporté dimanche le 25e titre de sa carrière (le troisième dans ce tournoi). J'ai douté. Mais chaque fois que je me disais qu'il fallait que j'arrête, je ne le sentais pas. Que cela arrive ici, c'est encore plus beau.» Depuis 1999, c'est une belle histoire entre Amélie Mauresmo et ce tournoi. Et ce n'est certainement pas un hasard, si c'est dans ce stade qu'elle a renoué avec la victoire, deux après son dernier tournoi remporté à Anvers. «Avec Wimbledon et l'Open d'Australie, c'est ici que j'ai vécu la plupart des plus belles émotions de ma carrière», confirme la joueuse, surmontant ses larmes.
Il y a dix ans, déjà, une jeune Amélie Mauresmo de 19 ans revenait d'Australie auréolée de sa finale à Melbourne, pour y battre le numéro un mondial féminin de l'époque, Martina Hingis, avant de s'incliner en finale. La Française a derrière elle une magnifique carrière, deux titres du Grand Chelem et un long séjour à la place de numéro un mondial féminin. Mais depuis deux ans, elle se bat pour retrouver son tennis, entre des blessures à répétition et une confiance vacillante. Après sa séparation d'avec Loïc Courteau fin 2008 et son association toute fraîche avec Hugues Lecocq, 2009 était un peu la saison de la dernière chance pour Amélie Mauresmo. «Ces derniers mois à l'entraînement, je voyais que je tapais bien dans la balle», confie la joueuse. Et en dépit de sa défaite contre Victoria Azarenka au troisième tour de l'Open d'Australie, il semble que la résurrection tant attendue soit enfin en vue. Lorsqu'elle avait battu Ana Ivanovic à Brisbane début janvier, on avait senti un frémissement.
Retour parmi les vingt meilleures



Mais tout au long de cette semaine parisienne, c'est une Amélie Mauresmo retrouvée qui a porté son total 2009 à quatre succès aux dépens de joueuses classées parmi les dix meilleures mondiales, grâce à ses succès devant Agnieszka Radwanska, Jelena Jankovic et Elena Dementieva. «Je suis surtout contente de mon niveau de jeu. Cela faisait très très longtemps que cela ne m'était pas arrivé», confiait-elle après la demi-finale. «Avoir continué, ne serait-ce que pour cela, cela valait le coup», poursuit Amélie Mauresmo, qui effectuera aujourd'hui après un an d'absence, son retour parmi les vingt meilleures joueuses mondiales. «On ne pensait pas que cela arriverait si tôt», souligne Hugo Lecocq, qui rappelle le «gros travail hivernal» consenti par sa protégée et envisage déjà d'autres succès. Si ce n'est pas encore un retour, cela y ressemble à s'y méprendre.


Le Figaro.fr