TV/Journaux/Internet... (suite)

En raison de problèmes techniques (la dernière page ne répondant pas ou mal ) je crée une suite au topic habituel et je verrouille ce qu'on appelera la 1re partie

On va donc commencer la partie 2 avec une article pas trop mal écrit par mes "amis" de Sporever.fr qui ont presque toujours la manie de mettre la pression à notre Amélie... Rien qu'à lire le titre, j'en frémis (oui parce que j'ai les nerfs ... mais bon cette fois, c'est pas trop grave

Mauresmo de nouveau sur le grill ...

Sophie DANGER (Sporever.fr)
Présente, depuis 95, à Roland-Garros, Amélie Mauresmo n’est jamais parvenue à dépasser les quarts de finale. La campagne qui s’annonce pourrait pourtant connaître une aura issue pour la numéro 1 française qui sera conseillée, tout au long de la quinzaine, par son ancien capitaine de Fed Cup, Yannick Noah, vainqueur de l’édition 1983.


Ce sera la onzième. La onzième fois qu’Amélie Mauresmo participe aux Internationaux de France. Bénéficiaire d’une wild card en 1995, l’élève de Loïc Courtaud n’a, depuis, jamais manqué un seul de ses rendez-vous Porte d’Auteuil. Une fidélité qui, si elle force le respect, n’a malheureusement, jamais été récompensée. Car en dix participations, la numéro 1 française n’est jamais parvenue à dépasser le stade des quarts de finale.

L’année 2004 n’a pas dérogé à la règle. Partie très fort, la protégée de Loïc Courtaud débarque Porte d’Auteuil pleine de confiance. Finaliste à Sydney et Amelia Island en début de saison, Mauresmo a remporté, par la suite, coup sur coup, Berlin et Rome. Une grosse semaine de repos et là voilà prête pour cette nouvelle campagne parisienne.

Après une entrée en matière facilement négociée contre la Slovaque Ludmila Cervanova, la Française butte contre l’Espagnole Ana Medina Garrigues. Trois sets lui seront nécessaires pour accéder au troisième tour. L’Espagnole Arantxa Parra et la Bulgare Magdalena Maleeva éliminées sans ménagement, Mauresmo accède aux quarts de finale. Opposée à la Russe Elena Dementieva, la blonde Amélie avance en terrain connu. Voir conquis.

Car les deux jeunes femmes se sont déjà affrontées rien moins que sept fois depuis 1998. Six victoires pour Mauresmo qui n’a jamais perdu contre la Russe sur terre battue. Une formalité presque que cette nouvelle rencontre. Sauf que l’on est à Roland-Garros. Et qu’Amélie ressent, chaque fois, des difficultés infinies à évoluer chez elle, devant son public, dans un tournoi qu’elle rêve de remporter. Alors Mauresmo s’enlise. Et, après avoir concédé la première manche, s’incline sans être parvenue réellement à se battre.

Balayée 6-4, 6-3, Mauresmo déchante. « Ce qui se passe à Roland-Garros est toujours un petit peu différent tentait-elle d’expliquer alors. Et alors que sur la plupart des autres tournois, j'arrive à gérer les choses beaucoup mieux, ici, ça bloque toujours un petit peu. Roland-Garros signifie beaucoup de choses pour moi. J'ai envie de bien jouer dans ce tournoi qui est peut-être celui que j'ai le plus envie de gagner au monde. Forcément, j'attends peut-être trop de moi aussi. »

Cette année pourrait être différente. Prise sous l’aile bienfaitrice de son aîné, Yannick Noah, Mauresmo bénéficiera, tout au long des deux semaines, des conseils avisés du vainqueur des Internationaux de France 83. « On va travailler ensemble assez rapidement se félicitait Noah dans Court Central. Il me paraît évident qu'elle a besoin de quelque chose de nouveau. Je serai la nouveauté. Le but, c'est d'arriver à prendre la coupe. Avant d'atteindre un rêve, il faut donner le meilleur de soi-même. » Donner le meilleur de soi même et prendre du plaisir, une recette inédite pour une très attendue première victoire en grand Chelem.

(PS : Vous remarquerez la sale manie jamais corrigée par SopHie Danger dans tous ses articles d'écrire constamment Courteau => Courtaud... C'est ça le "journalisme" de nos jours )

Merci Aérius pour cet article et bonne remarque sur l'orthographe Courteau=Courtaud

Mauresmo peut voir plus loin

20 mai 2005 - Laurie DELHOSTAL

Vendredi avait lieu le tirage au sort du tableau féminin des Internationaux de France de Roland Garros. Un tirage plutôt clément pour la n°1 française Amélie Mauresmo, mais également pour Nathalie Dechy et Tatiana Golovin. Les choses devraient en revanche être plus difficiles pour Virginie Razzano et Mary Pierce.


L’année 2005 sera-t-elle enfin celle d’Amélie Mauresmo à Roland Garros ? Au regard du tirage au sort du tableau féminin, effectué vendredi, la n°1 française a toutes les chances de bien débuter le Grand Chelem parisien. Mauresmo affrontera en effet au premier tour la modeste australienne Evie Dominikovic, 113eme mondiale, et ne devrait pas connaître de difficultés avant les quarts de finale. Tête de série n°3, elle pourrait à ce stade, retrouver la Russe Nadia Petrova (n°7). A noter enfin que la protégée de Yannick Noah ne pourra rencontrer la Belge Justine Henin-Hardenne, n°10 mais considérée comme l’une des grandes favorites, avant les demi-finales.

Deux autres Tricolores ont bénéficié d’un tirage clément : Nathalie Dechy, n°13, qui rencontrera au premier tour la Tchèque Michaela Pastikova, et Tatiana Golovin, n°17, qui jouera l'Américaine Lilia Osterloh. La jeune Française pourrait en revanche retrouver Elena Bovina en seizièmes de finale et Nadia Petrova en huitièmes. Une victoire sur la Russe lui permettrait alors d’affronter Mauresmo en quarts.

Tirage plus difficile en revanche pour Virginie Razzano. D’entrée, elle sera opposée à la Russe Dinara Safina (n°25) qui vient de remporter le tournoi de Prague. Mary Pierce, n°21, devra elle se débarrasser de la Russe Vera Douchevina au premier tour, avant peut-être d’affronter la redoutable Svetlana Kuznetsova, n°9, au troisième. Enfin, à noter qu’il n’y a qu’un duel franco-français au programme pour l’instant : il opposera Camille Pin et Aravane Rezai.


Sporever.fr

Merci les modos

Toujours à la pointe de l'info

Merci Hadrien ,pour cet article enfin un peu de possitif sur Amélie à Roland Garros

Roland Garros - Mauresmo, la joueuse à abattre !
le 22 mai 2005

La difficulté pour une victoire finale de la Française ne sera pas que d’ordre psychologique. Elle sera également bien entendu d’ordre sportif tant la concurrence est relevée. Détail des forces en présence.


A l'image du tableau masculin, la lutte s’annonce particulièrement ouverte dans le tableau féminin. Il est toutefois possible de dégager certaines favorites. En pôle, tous les regards seront tournés évidemment vers Amélie Mauresmo. Son récent succès à Rome lui confère un statut de vainqueur potentiel. Pour elle, l’équation à résoudre sera toutefois à deux inconnues : la première est facilement imaginable. Saura t-elle supporter cette fois la pression de l’événement ? Ses échecs passés n’incitent pas à l’optimisme mais la présence de Yannick Noah à ses côtés, l’homme qui lui donna envie de jouer au tennis, pourrait la transcender. La seconde concerne la concurrence. Elle sera relevée comme jamais.

En cas de retrait de Kim Clijsters (la Belge ne sait toujours pas si elle participera au tournoi car elle est blessée aux ligaments d’un genou), Justine Hénin pourrait représenter dignement les couleurs du Plat Pays. Ses dernières performances ont d’ailleurs de quoi inquiéter ses adversaires. En triomphant à Charleston, Varsovie et Berlin, la Belge a signé un retour à la compétition plus que probant et s’est préparée au mieux pour l’événement. Qui aurait pu prévoir pareil scénario pour cette joueuse qui avait vu sa saison 2004 gâchée par un virus et une première partie 2005, par une blessure au genou ? Serena Williams, lauréate à l’Open d’Australie, ne sera, quant à elle, pas de la partie, au contraire de sa compatriote Lindsay Davenport qui vendra chèrement sa peau. Car même si l’ocre n’est pas la surface préférée de l'Américaine, son expérience au plus haut niveau depuis de longues années, plaide en sa faveur.

Enfin l’armada russe sera très difficile à éradiquer. Moins médiatiques que les filles précédemment citées, elles seront toutefois plus qu’à suivre. Maria Sharapova, championne de Wimbledon 2004, Anastasia Myskina championne en titre, attireront évidemment l’attention. Mais mettre hors course Elena Dementieva, Svetlana Kuznetsova, Nadia Petrova, Vera Zvonareva et enfin Dinara Safina, récemment couronnée à Prague et qui lors de la finale de l’Open Gaz de France avait cruellement mis en lumière les faiblesses d’Amélie Mauresmo, serait un sacrilège. A l’instar de son grand frère Marat, elle a déjà le potentiel pour s’imposer dans un tournoi du Grand Chelem. Pourquoi pas à Paris ? Bref, la mission d'Amélie Mauresmo s’annonce une fois de plus, des plus compliquée…

Stopinfos.com

et merci pour les infos Supers Modos !!


Aphro

Vous êtes branchés les p'tits gars!

Voici un petit article de l'Huma pris sur le net ce matin:

La femme du jour
Amélie Mauresmo
Le stade Roland-Garros n’attend qu’elle. Et elle le sait trop bien. Amélie Mauresmo n’a pu que biffer en rouge la quinzaine parisienne sur son agenda. Depuis qu’elle a atteint les sommets de la hiérarchie mondiale, le public parisien n’attend en effet qudernière chose de la joueuse française, qu’elle s’impose sur la terre battue de la porte d’Auteuil. Il y a cinq ans de cela, une autre Française, blonde celle-ci, avait soulevé la coupe Suzanne Lenglen. Marie Pierce avait triomphé de ces quinze jours de bras de fer habitée comme jamais par une profonde foi. Amélie Mauresmo, après quatre tentatives malheureuses, a décidé, elle, de s’en remettre à la science d’un maître de la terre, Yannick Noah. Entre eux, il ne sera sans doute pas beaucoup question de technique. Dans ce registre, la numéro trois mondiale dialoguera, si elle en ressent le besoin, avec son coach Loïc Courteau. Sa victoire au Tournoi de Rome la semaine passée prouve d’ailleurs que Mauresmo arrive à Paris avec un jeu parfaitement réglé. C’est à son coeur que Noah devra s’adresser. Chaque fois qu’elle s’est attaquée à l’accomplissement de son rêve, la joueuse s’est effondrée sous le poids de la pression imprimée par l’événement. Noah, qui est le dernier Français à avoir triomphé à Paris en 1983, n’a sûrement pas oublié le chemin sinueux qui mène tout en haut du podium. Il tentera donc de lui tracer le plus sûr chemin. Entre Mauresmo et Mauresmo, la bataille a commencé.

Marianne Béhar

Merci greg pour cet article

Mauresmo : "Tout est en place"

Par Régis AUMONT
De Sports.fr
A l'aube de disputer son onzième Roland-Garros, c'est une Amélie Mauresmo souriante et détendue qui s'est présentée, jeudi, dans un luxueux hôtel parisien, cadre de la conférence de presse organisée par Reebok, son nouvel équipementier. Assez peu disserte sur sa nouvelle collaboration avec Yannick Noah, la Française préfère savourer l'effervescence médiatique autour des jeunes Richard Gasquet et Gaël Monfils qui lui offrent plus de liberté. La numéro 3 mondiale espère ainsi arriver avec une sérénité accrue sur les courts de la Porte d'Auteuil avec l'espoir de décrocher, enfin, son premier Grand Chelem.


Mauresmo en toute décontraction.
"Le titre à Rome est arrivé à un moment où je ne l'attendais pas forcément. C'est assez marrant parce que, finalement, l'esprit dans lequel je suis allée à Rome me conviendra peut être aussi bien à Roland-Garros" déclare Amélie Mauresmo avec un regard empli d'espoir en prélude de la conférence de presse qui officialisait le partenariat avec son nouvel équipementier (Reebok). C'est tout le mal que l'on peut souhaiter à la numéro un française. Arrivée seule sur les courts du Foro Italico la semaine passée, son entraîneur Loïc Courteau s'étant octroyé une petite huitaine de vacances, Mauresmo avait réussi à conserver son titre italien lors de la dernière grande répétition avant l'incontournable rendez-vous de la terre battue de la capitale.

Au delà des "petits changements dans l'organisation" qui lui ont permis de se "responsabiliser encore plus", c'est sur le plan psychologique que son approche du tournoi transalpin pourrait lui servir d'exemple pour les grandes échéances à venir. La Tricolore a su tirer au maximum profit de son manque de repères, dû à son repos forcé fin avril (blessure aux abdominaux), qui lui a conféré un rôle d'outsider plutôt que de favorite sur la terre battue romaine. Délestée de toute pression superflue, la Française a affiné son jeu, axé le plus souvent vers l'avant avec une certaine qualité à la volée qu'on lui connaissait déjà et qui tend, avec l'aide de Yannick Noah, à s'améliorer encore plus.

"Le facteur fraîcheur pourrait me servir"

Au moment de disputer la deuxième levée du Grand Chelem de la saison, l'élève de Loïc Courteau demeure toutefois un petit peu dans l'inconnu concernant son jeu sur l'ocre. A titre de comparaison, la Française avait disputé dix-neuf rencontres sur terre battue la saison passée avant de se rendre aux Internationaux de France. Elle y avait décroché deux titres dans les tournois majeurs (Berlin et Rome) et atteint la finale à Amelia Island. Cette année, Mauresmo n'a pris part qu'à deux tournois sur terre, à Berlin (battue en quart par Petrova) et à Rome. Pour un total de huit matches. Ce qui, on l'a vu, ne l'a pas empêché de briller en Italie, preuve que comme elle l'affirme, Mauresmo "sait jouer au tennis sur terre battue".

Au-delà de son adaptation rapide à une surface qui pour beaucoup nécessite des semaines, voire des mois de préparation spécifique, la Tricolore voit un autre avantage à la coupure qui a suivi sa blessure aux abdominaux survenue lors du rassemblement de l'équipe de France pour le premier tour de la Fed Cup. "Le facteur fraîcheur pourrait me servir. J'ai bien récupéré après Rome. Tout est en place." lâche-t-elle au moment d'énumérer les favorites à la succession d'Anastasia Myskina, lauréate surprenante de l'édition 2004. "Cette année, on a vu Justine, qui n'était pas à Rome, cartonner sur terre battue. On a vu Patty Schnyder sur laquelle il faut compter. Il y a Kim (Clijsters) un peu dans l'inconnu par rapport à son genou. Les Russes sont là-aussi, notamment Sharapova, qui brigue la place de numéro 1. En ce qui concerne les Williams, elles ont à l'évidence du mal à s'adapter à la terre battue.*"

"Il n'y a pas de baguette magique"


Le titre à Rome, un bon présage avant Roland ?
Concernant sa récente collaboration avec Yannick Noah, Amélie Mauresmo est restée assez secrète. "Pour l'instant, on est en plein dedans. Je préfère me concentrer sur la prépa. Si ça sourit, on en parlera." Avant d'ajouter : "Ce n'est pas une opération commando. Il n'y a pas de baguette magique. Ce sont des petites touches, des petits détails qui, peut être vont me faire avancer, m'améliorer." En revanche, la Française préférait s'attarder sur son nouveau statut, ou plutôt celui des jeunes pousses tricolores, à savoir Richard Gasquet et Gaël Monfils qui lui permettent d'avancer plus sereinement vers Roland-Garros.

"L'arrivée des deux jeunes garçons sur le devant de la scène, c'est d'abord bien pour eux, car ils méritent cette reconnaissance. Ensuite, cela disperse l'attention du public et des médias. Je me sens concernée, mais je suis moins l'attraction du tournoi, et ça n'est pas pour me déplaire." De quoi arriver en totale décontraction contre l'Australienne Evie Dominikovic pour son entrée en matière dans le tournoi parisien. ? Pas si sûr...

J'ai entendu la fin de l'interview de Loic Courteau avant le match d'Amélie et il disait qu'elle était cachée au fond du placard et qu'ils ne savaient pas comment ils allaient l'amener sur le terrain, en civière ou avec des béquilles!!
Quel humour ce Loic!! En tout cas, beau pied de nez aux journalistes!!

C'est une excellente manière de dire poliment aux journalistes (Nicolas Vinoy de F2 en l'occurence) qu'ils en ont ras-le-bol d'entendre ça à longueur d'année.

Il semble être très "pince sans rire" de toute façon Loïc ........j'ai beaucoup aimé moi aussi, et Olivier Devisme l'agent d'Amélie à la droite de Loïc qui rigolait avait l'air d'apprécier également....

c'est vrai j'ai trouvé ça extra comme réflexion!

Bien joué Loic !

Mauresmo à toute allure
24/05/2005

Par PIERRE-GILLES HUOT
De Sports.fr, à Roland-Garros
La numéro 3 mondiale n'a pas tremblé pour son entrée en lice. Opposée à la modeste Australienne Evie Dominikovic, Amélie Mauresmo n'a rien lâché sous les yeux de Yannick Noah pour s'imposer en 53 minutes sur le score sans appel de 6-2, 6-1. Sur la lancée de sa victoire à Rome, la Française a su jouer juste en maîtrisant ses émotions. Il lui faudra maintenant garder la même sérénité...


Mauresmo est dans le ton.
Contrat rempli. Un premier tour facile face à une joueuse qui ne représentait toutefois pas un obstacle insurmontable: 111e mondiale, Evie Dominikovic, qui n'a pas encore le moindre titre à son palmarès et dont le meilleur résultat en Grand Chelem était jusque-là un troisième tour, n'avait tout simplement pas les armes pour rivaliser. Encore fallait-il que Mauresmo, sujette par le passé, et tout particulièrement à Roland-Garros, à des coups de stress, garde le cap.

S'il est encore bien évidemment trop tôt pour parler d'un "effet Noah", il est en tous les cas certain que la protégée de Loïc Courteau a affiché un sourire, un plaisir de jouer et une tranquillité des plus rassurants: "J'ai ressenti beaucoup de sérénité, de contrôle", a-t-elle confié devant la presse. "J'ai pu développer mon jeu en l'empêchant de rentrer dans le terrain. J'ai bien servi aussi et cela m'a permis de me libérer dans le jeu. Mes coups sortaient parfaitement, même si pendant deux ou trois jeux j'ai dû prendre mes repères. Après ce match, je suis consciente de mes capacités, de mon niveau de jeu. Ce type de rencontre est intéressant car cela me permet de mettre en place quelques petites choses."

"Avec Yannick, on se régale !"

Très discrète sur le travail entamé avec l'inoubliable lauréat de l'édition 1983, Mauresmo avait choisi de se préparer loin des courts de la Porte d'Auteuil, afin d'éviter toute agitation superflue. Mais la principale intéressée ne se coupe pas du monde pour autant, retenant ainsi les leçons des échecs passés. Tranquille, la Française voulait aborder son onzième Roland-Garros dans le même état d'esprit qu'à Rome. En Italie, elle était apparue détendue, sans son coach Loïc Courteau, après que celui-ci ait décidé de prendre un peu l'air pour provoquer une réaction salvatrice suite à des résultats décevants. Celle qui s'était emparée de la première place mondiale le 13 septembre 2004 avait d'ailleurs retiré une grande fierté d'avoir réussi à se gérer toute seule.

Pas mécontente, par ailleurs, de ne plus être l'unique attraction du tournoi côté tricolore avec l'avènement de Richard Gasquet et de Gaël Monfils, Mauresmo se sent disposée à donner le meilleur d'elle-même dans un tournoi où les émotions sont toujours décuplées. Certes, le tournoi ne fait que commencer mais son état d'esprit actuel ne peut être qu'une bonne nouvelle: "J'ai fait du bon boulot à Rome et la semaine dernière en phase de préparation. Yannick ? On se prépare dans la bonne humeur et on se régale. Mais, je ne peux pas quantifier ce qu'il m'apporte: ce sont des petites choses ici et là. Avec Loïc (Courteau), ça se passe aussi très bien et c'est également une bonne expérience pour lui."

Tout va bien, donc, pour Mauresmo, même si elle ne veut pas s'emballer: "L'année passée, je me sentais forte physiquement, dans le jeu j'avais énormément de repères et après l'effet escompté n'a pas eu lieu avec cette défaite en quarts." Alors...

Roland-Garros: Amélie Mauresmo semble au top

par Chrystel Boulet-Euchin

PARIS (Reuters) - La Française Amélie Mauresmo, tête de série numéro trois et donnée cette année encore parmi les favorites pour le titre, a fait une entrée convaincante à Roland-Garros, en expédiant l'Australienne Evie Dominikovic sur le score de 6-2 6-1.

Mauresmo, qui n'a jamais passé le stade des quarts de finale Porte d'Auteuil, a cette année bénéficié de l'aide de Yannick Noah, vainqueur de l'épreuve en 1983, qui a travaillé main dans la main avec l'entraîneur de la Française Loïc Courteau.

"Il (Noah) a démontré à plusieurs occasions, pas seulement dans le tennis que véritablement, il savait tirer le meilleur de chaque personne. C'est ce qu'il a fait après avoir arrêté le tennis. Et nous avons très bien travaillé ensemble ces dernières semaines", a déclaré Mauresmo.

Yannick Noah, venu s'installer sur le court pendant la partie, s'est montré optimiste quand à la suite du parcours d'Amélie Mauresmo à Roland-Garros : "Nous avons fait une très bonne semaine de préparation. Aujourd'hui, elle a mis en application ce que nous avons travaillé. Si elle continue comme ça, on peut espérer... gagner le prochain match."

Merci à vous pour ces articles!


"Nous avons fait une très bonne semaine de préparation. Aujourd'hui, elle a mis en application ce que nous avons travaillé. Si elle continue comme ça, on peut espérer... gagner le prochain match."

Je crois que l'humour "sarcastique" est le mot d'ordre du "team Amélie"!! Et je trouve ça très cool!!!

Ils ne se prennent pas la tête!

il m'a fait delirer Yannick quand il a repondu ça
Quoi qu'il en soit ils se doutent très bien que toutes les questions des journaleux vont tourner autour du sujet "Yannick - Amélie"
ils me font

J'ai vu ça aussi hier soir ! Bravo

Sympa

Amélie Mauresmo balaie Alizé Cornet

par Pierre Sérisier

PARIS (Reuters) - Amélie Mauresmo s'est qualifiée pour le troisième tour des Internationaux de France en donnant une petite leçon de tennis (6-0 6-2) à sa compatriote Alizé Cornet, la benjamine du tournoi.

Agée de seulement 15 ans et invitée par les organisateurs, Cornet a été - comme elle s'y attendait - balayée par le jeu lourd et puissant de son aînée.

Mais elle a certainement plus appris en 68 minutes passées sur le court Suzanne-Lenglen qu'en des années à faire ses gammes dans les tournois challenger.

"Je n'étais pas impressionnée par le court, ni par le public," a commenté la gamine. "En fait, j'étais surtout impressionnée par Amélie. C'est vrai que j'ai commis beaucoup de fautes mais c'est à cause du jeu d'Amélie qui est très lourd et très profond."

Mauresmo, qui dispute son neuvième Roland-Garros et qui cherche toujours une victoire qu'on lui promet année après année, n'a pas fait de sentiment face à sa cadette.

"J'ai mis de côté cet aspect des choses. Je n'étais pas ici pour la faire jouer et d'ailleurs, c'est pour elle le meilleur moyen d'apprendre," a précisé le numéro trois mondiale.

"BON POUR ELLE ET SA CARRIERE"

"Je suis rentrée sur le court avec l'idée de développer toute la panoplie de mon jeu," a-t-elle poursuivi. "Je ne suis pas tout à fait satisfaite car mon pourcentage de services a été moins bon que lors du premier tour."

Pendant un peu plus d'une heure, Mauresmo a été quasiment seule sur le court, son adversaire étant visiblement dépassée tant en vitesse qu'en précision.

Cornet réussissait pourtant à grappiller deux jeux dans la seconde manche, l'un sur son service et l'autre - à la grande joie du public - sur celui de Mauresmo.

Luxe supplémentaire, elle se permettait de sauver une balle de match avant de lâcher un revers trop long qui scellait la fin de son parcours porte d'Auteuil.

"Elle (Alizé) est entrée sur le court avec l'envie de ne rien lâcher. Elle a joué crânement sa chance et elle a eu raison," a précisé Mauresmo.

"Ce match est bon pour elle et bon pour sa carrière. D'une certaine manière, cela m'a rappelé comment j'étais à son âge, l'impression que cela faisait lorsque j'étais en face de joueuses plus fortes et plus âgées que moi."

Au prochain tour Mauresmo, qui bénéficie plutôt d'un tableau favorable, affronte la Croate Ana Ivanovic, tête de série numéro 29.

Mauresmo: "Envie d'aller à la bagarre"
26/05/2005

Propos recueillis par PIERRE-GILLES HUOT
Dr Sports.fr, à Roland-Garros
Comme attendu, la numéro 3 mondiale a fait respecter son statut face à la jeune Alizé Cornet, 15 ans seulement et 645e mondiale, qui avait créé la surprise au tour précédent en dominant Alina Jidkova. Solide sur un court Suzanne Lenglen bondé, Amélie Mauresmo a déroulé son jeu face à la jeune niçoise, sans toutefois se sentir très à l'aise malgré le score (6-0, 6-2). La protégée de Loïc Courteau se prépare maintenant à défier Ivanovic: "Le combat va vraiment pouvoir s'engager..."


Mauresmo devra beaucoup plus s'employer au prochain tour face à Ivanovic.

Quel bilan tirez-vous de ce match particulier ?
Il y avait effectivement une ambiance un peu particulière, avec un peu de tension. Je n'ai pas réussi à me libérer complètement. Il y avait un faux rythme et ce n'était pas évident à gérer. Je me suis trouvée un peu timide, un peu timorée par rapport à ce que j'ai l'habitude de faire. C'est difficile d'être à fond du premier au dernier point quand on a une telle marge. J'étais loin d'évoluer à mon meilleur niveau, c'est ce qui explique qu'après le match, je suis allée taper la balle pour retrouver les bases de mon jeu. Et tout s'est remis en place...

C'est difficile d'être méchante dans ces conditions un peu spéciales ?
Je ne pense pas que je sois méchante sur le terrain quelle que soit l'adversaire. J'essaie simplement de faire ce que j'ai à faire. Maintenant, c'est vrai qu'on ne m'a pas vue m'exprimer de la même manière qu'au premier tour.

A un moment, le public s'est manifesté quand vous avez demandé à vérifier une marque... Gênant ?
C'était un match à sens unique et les gens ont envie de voir un peu plus de combat dans ces cas-là. Le public n'a pas apprécié que je vérifie une marque, mais ce n'est pas très grave.

Que pensez-vous de son jeu ?
La première chose que je retiens, c'est son attitude, le fait qu'elle se soit bagarrée quel que soit le score. Ce n'est pas évident pour une joueuse aussi jeune de jouer ce genre de match. J'ai apprécié son attitude, elle a toujours essayé d'engranger des points, des jeux, même si ça ne se passait pas très bien. Elle a joué crânement sa chance. Au niveau du jeu, elle a plein de capacités, même si elle ne monte malheureusement pas du tout au filet. Elle évolue sur une base solide, mais en même temps elle a plein de petites choses à faire évoluer dans son jeu. Physiquement, on l'a vue reprendre son souffle, mais après elle revenait, ce qui prouve ses ressources mentales. Elle a seulement quinze ans, elle va avoir deux ou trois années importantes pour mettre son jeu en place.

Saviez-vous que vous êtes sa joueuse préférée, qu'elle a votre poster au-dessus de son lit ?
Non pas du tout. Si j'avais su ça, je serais allée un peu plus vers elle à la fin. Je lui ai dit que j'avais apprécié sa manière de s'engager dans le match et qu'elle avait un bel avenir.

Passé ce tour, êtes-vous impatiente d'affronter une joueuse qui vous pousse plus dans vos retranchements ?
J'ai effectivement envie d'aller à la bagarre et d'avoir plus de résistance. Ce sera le cas contre Ivanovic, ma prochaine adversaire. C'est une joueuse très dangereuse, qui ne fait que progresser depuis le début de la saison. Elle évolue à un très haut niveau et elle prend confiance. Le tournoi s'intensifie, le combat va s'engager. Mais c'est bien...

Merci Hermine et Hadrien

Amélie Mauresmo éliminée eu 3e tour

PARIS (AP) -- La Française Amélie Mauresmo, tête de série numéro 3, a été éliminée samedi au 3e tour de Roland-Garros par la Serbo-monténégrine Ana Ivanovic, 6-4, 3-6, 6-4, en 2h08.
«Je me méfiais de cette joueuse qui progresse incroyablement», a déclaré Mauresmo. «Je suis extrêmement déçue, c'est dommage de perdre dans cette ambiance. Le public m'avait bien remis en selle dans le deuxième set.»

Elle voulais de la bagarre??? Elle en a eu... (peut-etre un peu trop )