Rallye : Loeb Champion du Monde

Rallye. En se classant deuxième en Corse, le Français remporte le titre mondial des conducteurs.



Aucun pilote français depuis Didier Auriol en 1994 n'avait remporté un titre mondial en rallye. Hier, l'Alsacien Sébastien Loeb a comblé ce vide, qui plus est sur une voiture française. Le voilà champion du monde des conducteurs après s'être classé 2e du Rallye de France-Tour de Corse au volant de sa Citroën Xsara. Avec deux épreuves restant à disputer (en Espagne et en Australie), Loeb ne peut plus être rejoint par le Norvégien Petter Solberg, tenant du titre et 5e en Corse, qui affirmait avant le départ d'Ajaccio : «Je ne serais pas triste de voir Sébastien remporter le titre, il le mérite.» Premier à accueillir Loeb à l'arrivée de la dernière épreuve chronométrée, Solberg cède au Français la couronne qu'il avait obtenue avec un petit point d'avance l'année dernière. Une frustration que le Français a longtemps ruminée.

Fiabilité. Rapide et régulier, Loeb a commencé la saison sur un rythme élevé (victoires consécutives au Monte-Carlo et en Suède) pour s'installer en tête du classement et ne plus jamais rien céder, profitant d'une Xsara d'une irréprochable fiabilité. Il a ensuite laissé Petter Solberg s'essouffler au volant de sa Subaru Impreza. Malgré un beau sprint final (trois victoires d'affilée avant la Corse), le Norvégien n'est plus jamais revenu au contact. Markko Martin (Ford Focus), vainqueur à Ajaccio, et présenté comme l'un des favoris du championnat, n'a pas été assez constant dans la performance pour inquiéter le Français. Quant à Marcus Gronholm, le double champion du monde, parfois victime de sa fougue mais surtout de la fragilité chronique de sa machine (307 Peugeot) du côté de la boîte de vitesses, il n'a jamais pu se mêler à la bataille pour la victoire.

Sébastien Loeb, son équipier monégasque Daniel Elena depuis 1998 et l'équipe Citroën n'en demandaient pas tant pour s'imposer sur l'ensemble de la saison. Ce succès n'est que justice. La victoire du petit Alsacien ­ exilé depuis peu en Suisse près de Bâle ­ semble d'ailleurs faire plaisir à tout le monde tant le bonhomme est sympathique, d'humeur égale et finalement bourré de talent. Un talent qui n'avait pas échappé à l'oeil avisé de celui qui allait devenir son patron, Guy Fréquelin.

Le responsable de la compétition de Citroën n'a pas hésité, à la fin de la saison 2000, à lui confier une grosse «kit car». Deux ans plus tôt, il avait repéré Loeb faisant des miracles au volant d'une petite Citroën Saxo dans les formules de promotion. Quand Fréquelin prend le relais, il bénéficie des moyens d'un grand constructeur automobile et il est certain d'avoir mis la main sur un diamant brut.

Pilotage agressif. L'apprenti champion ne l'a pas fait mentir. Dès sa première course comme pilote officiel au volant d'une WRC (world rallye car) sous les couleurs de Citroën, au Monte-Carlo 2002, il domine son sujet et ne rate la victoire qu'à cause d'une pénalité sportive. Depuis, l'Alsacien n'a jamais déçu ceux qui admirent son pilotage à la fois agressif et propre qu'il a su adapter aux exigences des voitures modernes, rétives à la glisse. Ils sont de plus en plus nombreux, y compris parmi ses adversaires, à lui prédire un long règne en rallye. A 30 ans, Sébastien Loeb a effectivement quelques belles années devant lui.

Mais, après tout, un pilote, c'est fait pour aller vite et loin. Dans ce domaine Loeb remplit son contrat. Ce qui étonne le plus chez lui, c'est sa maîtrise comme le souligne Guy Fréquelin : «Il est doué pour le pilotage, c'est une évidence, mais il reste étonnant dans sa gestion de la course et de la pression.» Et, avant le départ du Rallye de France, elle ne manquait pas dans l'entourage du pilote. Loeb a su la canaliser avec un sang-froid remarquable. C'est à se demander si ce phénomène a été «livré» avec des nerfs.

Gym et «Mob». Sébastien Loeb avance timidement une explication en évoquant son passé de gymnaste lorsque, à l'âge de 10 ans, il s'agissait de montrer à un jury ce qu'il savait faire sur les agrès en moins de deux minutes. Pour ce qui est de sa sensibilité mécanique, c'est peut-être dans les entrailles et sur la selle de motocyclettes bricolées que Loeb l'a dénichée. Avec sa bande de potes dans son village alsacien, qu'il n'a jamais perdue de vue, Sébastien Loeb était devenu à l'adolescence un spécialiste des courses de «Mob» devant chez lui ou sur les parkings de supermarchés. Ses voisins préféraient nettement quand il faisait de la gymnastique.

Sébastien Loeb, lui, est bien embarrassé pour expliquer son «don», et il répète des choses désarmantes de simplicité, comme ce qu'il déclarait au Journal du dimanche en début d'année : «Je n'ai jamais rien étudié dans le domaine du pilotage. Je freine quand l'instinct me dit de le faire. Mes trajectoires sont plutôt naturelles et je ne suis devenu plus sobre dans mon pilotage qu'avec l'expérience.»

Le nouveau champion du monde reste sous contrat Citroën pour la saison 2005. Au-delà, Guy Fréquelin a souligné que son équipe devra être capable de mettre à la disposition de son champion une voiture digne de son talent. Histoire de remettre tout le monde au boulot et de garder dans son écrin son diamant pur.

Sebastien

Yes Un petit français à l'honneur Sébastien


Aphro

BRAVO SEBASTIEN 10 ans après Didier Auriol, c'est cool!

Loeb remporte la course d'Australie


MELBOURNE (Reuters) - Déjà assuré du titre mondial, le jeune pilote français Sébastien Loeb a remporté dimanche le rallye d'Australie, le dernier de la saison.


Le pilote de Citroën signe ainsi sa sixième victoire de la saison, égalant le record établi en 1992 par son compatriote Didier Auriol.


Classement final du championnat du monde 2004


1. Loeb 118 points


2. Petter Solberg (Nor) Subaru 82


3. Markko Martin (Est) Ford 79


4. Carlos Sainz (Esp) Citroën 73


5. Marcus Gronholm (Fin) Peugeot 62


6. François Duval (Bel) Ford 53


7. Mikko Hirvonen (Fin) Subaru 29


8. Harri Rovanpera (Fin) Peugeot 28


9. Janne Tuohino (Fin) Ford 16


10. Freddy Loix (Bel) Peugeot 9


Classement des constructeurs:


1. Citroën 194


2. Ford 143


3. Subaru 122


4. Peugeot 101


5. Mitsubishi 17

Monte-Carlo: Sébastien Loeb intouchable !


MONACO (AFP) - Sébastien Loeb (Citroën Xsara), champion du monde en titre et vainqueur des deux dernières éditions, a une nouvelle fois marqué son emprise sur le rallye Monte-Carlo, première épreuve du Championnat du monde 2005, vendredi lors de la première journée.

Il a suffi de quatre spéciales au Français, plus dominateur que jamais, pour prendre ses distances sur ses rivaux: son coéquipier chez Citroën, le Belge François Duval, relégué à 32 secondes, Marcus Gronholm (Peugeot 307) et Petter Solberg (Subaru Impreza), respectivement à plus d'une minute et une minute 30 secondes.

"Ici, Loeb est intouchable", admettait-on impuissant dans le camp adverse. "Il est trop bon", reconnaissait même Gronholm à l'arrivée de l'ES3, Lantosque-Col de Braus, la plus longue du Monte-Carlo (32,71 km). Le champion du monde venait de réaliser un nouveau temps scratch, loin devant tout le monde. Et pourtant...

"J'ai commis une petite faute, un tout droit dans un carrefour où les spectateurs avaient jeté de la neige. J'ai perdu 7 à 8 secondes", concédait Loeb. Dans l'ES4, la punition était aussi sévère pour les adversaires du Français.

Dès la première spéciale (Ilonse-Pierlas, 22,93 km), le pilote Citroën avait déjà assommé la concurrence, étouffé les minces espoirs entretenus par certains de ses adversaires avant le départ.

"Il y avait une montée très rapide et une descente par contre très étroite avec beaucoup d'épingles, des virages serrés où l'on doit se servir du frein à main pour passer. Il fallait vraiment faire attention à ne pas caler. Sur le milieu, au Col de la Sinne, il y avait 700 mètres de glace. C'est là que j'ai fait la différence. Ce n'est pas la plus belle spéciale de ma carrière. Mais bon, il fallait bien commencer par quelque chose...", déclarait Loeb, rigolard.

Duval à plus 11 secondes, Markko Martin et Gronholm (Peugeot 307) quelques secondes encore derrière, Toni Gardemeister (Ford Focus) à plus de 22, Solberg (Subaru Impreza), victime de problèmes de freins à 24, les écarts étaient déjà impressionnants. Sans que Loeb s'attende à une partie facile.

"Gronholm, Solberg ne sont pas loin. Ca va être une belle bagarre", pronostiquait le champion du monde après l'ES2 à l'issue de laquelle le Finlandais de Peugeot s'était adjugé le scratch devant les deux Citroën. C'était sans compter sur la supériorité des Michelin face aux Pirelli sur les routes sèches du Monte-Carlo. Deux spéciales plus tard, le trou était fait.

Derrière Martin (Peugeot 307), 6e à près d'une minute 40 sec, un trio de Français, Didier Auriol (Peugeot 206), Gilles Panizzi (Mitsubishi Lancer) et Stéphane Sarrazin (Subaru Impreza), suivait dans l'ordre à plus de deux minutes, au terme d'une journée difficile. Quant à Alexandre Bengué (Skoda Fabia), il pointait à la 12e place, à plus de 3 minutes.

Vendredi soir, seul Loeb pouvait dresser un bilan extrêmement favorable: "On ne pouvait pas rêver mieux. La voiture a très bien fonctionné, les réglages me vont vraiment bien et rendent la Xsara facile à conduire. Tout va bien. Pourvu que cela dure".

Les adversaires de Citroën auront sans doute bien du mal à menacer Loeb et Duval. "On sait que les Michelin sont souvent mieux que les autres sur asphalte. Cela explique une partie de la différence", notait le maître du Monte-Carlo.

1. Sébastien Loeb-Daniel Elena (FRA/Citroën Xsara WRC) 1 h 18:46.9
2. François Duval-Stéphane Prévot (BEL/Citroën Xsara WRC) à 32.7
3. Marcus Gronholm-Timo Rautiainen (FIN/Peugeot 307 WRC) 1:01.5
4. Petter Solberg-Philip Mills (NOR-GBR/Subaru Impreza WRC) 1:27.7
5. Toni Gardemeister-Jakke Honkanen (FIN/Ford Focus WRC) 1:30.3
6. Markko Martin-Michael Park (EST-GBR/Peugeot 307 WRC) 1:39.1
7. Didier Auriol-Denis Giraudet (FRA/Peugeot 206 WRC) 2:01.9
8. Gilles Panizzi-Hervé Panizzi (FRA/Mitsubishi Lancer WRC) 2:03.4
9. Stéphane Sarrazin-Patrick Pivato (FRA/Subaru Impreza WRC) 2:15.1
10. Roman Kresta-Jan Tomanek (TCH/Ford Focus WRC) 2:41.2
11. H. Rovanpera-Risto Pietilainen (FIN/Mitsubishi Lancer WRC) 3:06.3
12. Alexandre Bengué-Caroline Escudero (FRA/Skoda Fabia WRC) 3:24.2
13. Manfred Stohl-Ilka Minor (AUT/Citroën Xsara WRC) 4:05.3
14. Luca Rossetti-Dario D'Esposito (ITA/Peugeot 206 WRC) 4:26.1
15. Armin Schwarz-Klaus Wicha (ALL/Skoda Fabia WRC) 4:47.9
16. Antony Warmbold-Damien Connelly (All-IRL/Ford Focus WRC) 6:16.4
17. Per-Gunnar Andersson-Jonas Andersson (SUE/Suzuki Ignis) 7:08.7
18. Eamon Boland-Francis Regan (IRL-GBR/Subaru Impreza WRC) 7:50.6
19. Kosti Katajamaki-Timo Alanne (FIN/Suzuki Ignis) 8:15.1
20. Kris Meeke-Chris Patterson (GBR/Citroën C2 S1600) 8:25.8

Vainqueurs des spéciales: Loeb (ES1, ES3, ES4), Gronholm (ES2)

Marci bicoup pour l'information c'est mieux que d'aller chercher le journal je l'ai là

De rien Padmé



Loeb Magistral À Monaco

Sébastien Loeb se devait de tenir son statut de Champion du Monde et de grandissime favori sur le Rallye de Monte-Carlo que le pilote Citroën avait déjà remporté à deux reprises. Loeb a parfaitement assumé son rôle en s'imposant magistralement pour la troisième année consécutive.


Si la victoire de Seb, pourtant obtenue après une fabuleuse démonstration de pilotage, ne surprend personne, le podium final est beaucoup plus inattendu. Toni Gardemeister, deuxième ne pensait pas être à pareille fête, Gilles Panizzi ne s'attendait pas à offrir si rapidement un podium à Mitsubishi.


L'on retiendra toutefois que le résultat de ce Monte-Carlo a certainement été faussé par l'inconscience de certains spectateurs qui en jetant de la neige sur la route ont sûrement privé Grönholm et Solberg d'un podium…


Loeb impressionnant

La domination de Sébastien Loeb la saison dernière, avait sapé le moral de ses adversaires qui espéraient toutefois profiter de l'intersaison pour affûter leurs armes et venir contester la suprématie du Champion du Monde. La bonne tenue des Ford sur l'asphalte, la combativité de Petter Solberg, la motivation de Peugeot suite aux frustrations vécues la saison passée, laissaient penser que Loeb aurait cette fois à se défaire d'une vraie concurrence.


Ce ne fut pas le cas. L'Alsacien a très tôt étouffé la course en s'imposant très rapidement en tête, augmentant son avance au fil des spéciales pour finalement s'imposer après avoir mené les débats de bout en bout.


La seule réelle opposition aurait pu venir de son nouveau compagnon de team, François Duval. Le Belge avait rapidement cerné le maniement de sa Xsara et adopté d'entrée de jeu un rythme qui lui permettait d'évoluer dans le sillage de son leader. Mais François ira à la faute et devra renoncer suite à une violente sortie de route dont lui et son copilote se sortent indemnes, Stéphane Prévot souffrant toutefois d'une vive douleur à la cuisse.


Le succès de Citroën est complété par la sixième place obtenue par Manfred Stohl qui évolue au volant d'une Xsara WRC de l'équipe OMV World Rally Team.


Apprentissage plus que réussi

Les observateurs attendaient de pied ferme de voir ce que Toni Gardemeister et Roman Kresta allaient bien pouvoir faire au volant des Focus. Sur une épreuve asphalte, prendre la relève Märtin et Duval n'était pas chose aisée, l'Estonien et le Belge ayant démontré la compétitivité de la belle sur le bitume corse et catalan.


Loin de se laisser envahir par la pression, Gardemeister mené sa course sans trop se préoccuper de ses adversaires. Le Finlandais se familiarisait rapidement avec sa Focus avant de signer de très bons chronos. La chance, facteur prépondérant sur le Monte-Carlo, fera le reste et permettra à Gardemeister d'accrocher la deuxième place finale.


Il faudra à Roman Kresta un peu plus de temps pour se mettre en confiance. Le Tchèque devra passer par un temps d'adaptation avant de cerner le comportement de la Focus pour finalement signer un meilleur temps dans le douzième chrono. De bons débuts qui lui permettent d'amener sa Ford à la huitième place finale.

Objectif déjà atteint

Pour son retour en Mondial pour une campagne complète, Mitsubishi s'était fixé un échéancier. La première partie de saison devait être consacrée à parfaire le développement de la Lancer WRC05, les résultats viendraient après, avec pour objectif de signer des podiums en deuxième partie de saison.


Gilles Panizzi, et personne ne lui en voudra, à pris de l'avance sur le calendrier. Il réalise dès la manche d'ouverture l'objectif que s'était fixé son employeur pour la fin de saison, à savoir accrocher un podium. Gilles se permet même le luxe de signer un meilleur temps sur le deuxième passage de Toudon – Saint Antonin. Entrée en scène réussie pour le Français.


Harri Rovanperä a eu plus de mal à s'exprimer au volant de la Lancer. Le Finlandais n'a pas encore totalement cerné sa voiture et ne peut donc être totalement en confiance. D'autant que Harri n'apprécie que modérément l'asphalte et qu'il doit attendre impatiemment la Suède, terrain sur lequel il est nettement plus à son avantage.


Marcus piégé par les spectateurs

Des erreurs, Marcus en a commis à plusieurs reprises la saison dernière. Le Finlandais a toujours assumé sa part de responsabilité dans les contre- performances de son équipe. Mais cette fois la sortie de route qui lui coûte une place sur le podium final ne peut lui être imputable. Marcus, deuxième durant la majeure partie de l'épreuve, a réalisé une très belle course. Ses efforts ont malheureusement été gâchés par l'inconscience de « crétins » qui n'ont rien trouvé de plus drôle que de balancer de la neige sur la route. Piégé par ce manque d'adhérence soudain, Grönholm heurtait un muret et arrachait une roue. Il perdait là plus de cinq minutes et tout espoir d'accrocher un podium final.


Il paraissait évident que, quel que soit son talent, Markko Märtin aurait quelques difficultés à suivre le rythme imprimé par Grönholm qui maîtrise parfaitement toutes les subtilités de la 307. L'objectif de l'Estonien était avant tout de terminer, avec si possible un bon résultat. Objectif réussi, Markko rejoint l'arrivée à une plus qu'honorable quatrième place.


Un scratch pour Bengué

Le résultat final n'est pas à la hauteur des prestations des pilotes Skoda, et notamment d'Alexandre Bengué qui s'est illustré sur ce Monte-Carlo. Pour sa première participation au volant de la Fabia WRC, le Français signe un meilleur temps dans le premier passage de Toudon – Saint Antonin. De belles performances entachées toutefois par une sortie de route dans le dernier chrono disputé samedi. Alex parvient toutefois à rejoindre l'arrivée à la huitième place.


Le rallye a très mal commencé pour Armin Schwarz qui rencontrait des problèmes hydrauliques dès le premier chrono et qui se retrouvait avec une pédale d'accélérateur bloquée. Il se terminera encore plus mal avec une violente sortie de route dans le septième chrono.


Solberg, comme Grönholm

Les abrutis qui ont privé Marcus Grönholm d'un podium ont par la même occasion ruiné les chances de Petter Solberg. Le Norvégien est en effet sorti de la route sur la même plaque de neige que le Finlandais.


C'est d'autant plus regrettable que Petter, qui avait connu un début de rallye difficile à cause de problèmes de freins et d'un mauvais choix de pneus, revenait comme un boulet aux premiers rangs. En combat avec Gardemeister il parvenait à le devancer pour lui subtiliser la troisième marche du podium… Solberg était en bonne voie de signer un bon résultat pour débuter la saison, des crétins en ont décidé autrement !


Stéphane Sarrazin n'a pas démérité sur ce rallye. L'Alésien pour sa première participation au volant d'une Impreza officielle a réalisé de bons chronos. D'autant que l'Alésien découvrait le Monte-Carlo, l'une des épreuves les plus difficiles de la saison. Une sortie de route dans le sixième chrono le privera malheureusement d'un bon résultat final.

Loeb Et Citroën Vainqueurs En Terre Kiwi


Après avoir parfaitement géré la troisième étape, Sébastien Loeb, Daniel Elena et leur Citroën sont montés en vainqueurs sur le podium dressé sur Waitemata Plaza à Auckland. Le duo franco-monégasque obtient en terre kiwi sa douzième victoire en Championnat du Monde des Rallyes et se replace au deuxième rang du Championnat Pilotes 2005.


Tout aussi impeccables que leurs équipiers dans la maîtrise de la fin de course, François Duval et Stéphane Prévot terminent solides quatrièmes. Ils ouvrent ainsi leur compte points et permettent à Citroën de se recaler en deuxième position dans la compétition « Constructeurs ». Sur tous les plans, le déplacement des hommes de Guy Fréquelin aux antipodes de Versailles-Satory se solde donc par une excellente opération.


« Nous devions absolument marquer de « gros points » ici ! » souligne le patron de Citroën Sport. « Cette victoire sur un terrain où Citroën s'aligne pour la troisième année seulement est un formidable révélateur de la capacité de progression de l'équipe. Elle avait à cœur de « trouver la clé » du terrain de jeu néo-zélandais. C'est fait ! En luttant aux avant-postes dès le début de course, la Xsara a fait la preuve du parfait ajustement de son « set-up » aux spéciales locales… »


Cette lutte en tête s'est transformée en victoire grâce au potentiel de la Citroën, mais aussi grâce au coup de pouce décisif apporté par les produits du manufacturier français Michelin, partenaire historique du Double Chevron. Le nouveau pneu Z « BTO » et la gomme « dure » ont fait merveille lors des deuxièmes passages dans les spéciales, sur un terrain chauffé par un soleil ardent et nettoyé de la couche de « gravette » typique du pays. Avec une Citroën à l'équilibre parfait et des pneus lui permettant un pilotage très offensif, le Champion du Monde en titre a creusé l'écart vendredi et pris une option décisive samedi, reléguant ses plus proches poursuivants aux alentours de la minute.


« Gagner ici, après les frustrations de la Suède et du Mexique fait un bien immense ! » analyse Seb. « Cela montre que nous avons simplement manqué de réussite. Cette victoire me réjouit d'autant plus qu'elle a été acquise à la régulière devant Marcus [Grönholm] et Petter [Solberg]. Enfin, gagner sur ce terrain où nous avions un peu de mal les années précédentes est doublement intéressant. Parce que cela prouve que notre voiture progresse sans cesse, et parce que si nous sommes désormais compétitifs sur la terre « rapide », nous pouvons peut-être espérer un bon résultat en Finlande… »


François Duval aurait-il pu accéder au podium ? Poser la question revient à évoquer l'unique problème rencontré par l'équipe : une perte d'efficacité du freinage sur la voiture du jeune Belge, intervenue au moment où les pilotes placés juste devant lui semblaient « prenables ». François sollicite très fort les freins. Il disposait des plaquettes les plus performantes, qui en contrepartie sont celles qui s'usent le plus vite. Elles ont été un peu « justes » dans le deuxième passage de la longue spéciale de « Bull ».


« Je visais une place dans les cinq premiers. » tempère François. « Je devais marquer mes premiers points, je ne pouvais pas prendre plus de risques que je n'en ai pris. Pour ma deuxième course sur la terre avec la Xsara, j'ai réussi à être régulier en performances. Je suis vraiment très heureux de mon résultat… »


Assistée par l'équipe Kronos, la Xsara privée engagée par Manfred Stohl occupait vendredi une superbe huitième place. Le pilote autrichien a malheureusement été victime d'un tête-à-queue et d'une touchette au début de la deuxième boucle du samedi, incidents qui lui coûtent finalement une place. Il termine néanmoins, comme à Monte Carlo, meilleur pilote privé…

Rallye live.com

Sébastien Loeb remporte le rallye de Sardaigne


OLBIA, Italie (AP) - Champion du monde en titre, le Français Sébastien Loeb a remporté dimanche au volant de sa Citroën le rallye automobile de Sardaigne. Avec ce troisième succès de la saison, il a pris la tête du classement général du championnat du monde des pilotes.

En Sardaigne, 5e étape du championnat, Loeb a devancé le Norvégien Petter Solberg (Subaru) de 59.6 secondes. L'ancien champion du monde finlandais Marcus Gronholm (Peugeot), qui était parti en tonneaux vendredi, s'est classé troisième à plus de trois minutes, après une belle remontée.

Au classement du championnat du monde, Loeb compte désormais un point d'avance sur Solberg (35 contre 34). Vainqueur du rallye Monte Carlo et en Nouvelle-Zélande cette année, le Français était arrivé en Sardaigne avec un point de retard sur Solberg, lauréat des rallyes de Suède et du Mexique.

Dimanche, Loeb a remporté une seule des six spéciales au programme mais a parfaitement contenu son rival.

Le Finlandais Harri Rovanpera (Mitsubishi), qui occupait la troisième place après la deuxième étape, a dû abandonner en raison de problèmes de suspension. Son retrait de la course a permis à Gronholm de monter sur le podium.

L'Estonien Markko Martin (Peugeot) a terminé quatrième, devant le pilote Ford Toni Gardemeister. La prochaine épreuve du championnat du monde, le rallye de Chypre, se disputera du 13 au 15 mai. AP

C'est cool il est de part chez moi le ptit Sebastien Loeb ! Vive l'Alsace !

Ma mère le connait un peu il se la joue un peu star maintenant mais bon il est Champion du monde !

Quoi? Il se la pète c'est ce que tu veux dire? N'empêche qu'il est très mignon Seb

Bah oui il se la pète c'est ça ! Oui il est mignon ! ma mère est infirmière elle lui a fait sa visite donc elle en a vu pas mal !

Sébastien Loeb a gagné le rallye de Chypre hier

Séb Encore


Aphro

Aerius a écrit:

Sébastien Loeb a gagné le rallye de Chypre hier

Bravo à lui

Rallye de GB: mort de Michael Park, Loeb refuse la victoire et le titre mondial


CARDIFF (AFP) - Sébastien Loeb est non seulement un champion hors pair mais il a acquis encore une stature supplémentaire en refusant une victoire et le titre mondial au rallye de Grande-Bretagne endeuillé par la mort du Britannique Michael Park, copilote de Markko Martin, dimanche à Cardiff.

"Je ne peux penser me retrouver champion comme ça. Dans ces circonstances là", expliquait le Français (Citroën Xsara) à son arrivée au Millenium Stadium pour la cérémonie d'arrivée.


Suite à l'accident mortel de Park dans la 15e spéciale le matin, la direction de course avait décidé de mettre un terme à l'épreuve, de ne pas faire courir les deux dernières spéciales. A cet instant, Loeb était largement en tête devant Petter Solberg (Subaru Impreza) et Marcus Gronholm (Peugeot 307).

Pour la première fois, un Français allait s'imposer sur les terres britanniques. Mais Loeb allait devoir encore attendre le Japon pour le sacre.

Le décès de Michael Park entraînait cependant l'équipe Peugeot à retirer Marcus Gronholm en signe de deuil. Le Finlandais se retrouvait hors course et laissait définitivement le titre à Loeb.

"C'est un sport. Je me bats à la régulière. A partir du moment ou Marcus se retire, je préfère ne pas gagner. Marcus ne s'est pas posé de question. A partir de là, pour moi, c'était clair", argumentait le Français.

Loeb avisait alors Claude Satinet, directeur général de Citroën, et Guy Frequelin, patron de Citroën sport, de sa décision. Ces derniers laissaient leur pilote libre de décider.

Les calculs étaient simples. Il fallait prendre deux minutes de pénalité pour glisser à la troisième place du classement du rallye. Et laisser encore une once de suspense dans la course au titre au Japon. Loeb pointait donc avec deux minutes d'avance à la sortie du parc d'assistance de Felindre.

Solberg terminait vainqueur à Cardiff pour la quatrième fois consécutive, François Duval (Citroën Xsara) deuxième et Loeb troisième.

"Solberg ? je m'en fous. Chacun est libre d'apprécier la situation comme il le veut. De toutes façons, gagner ou pas ce n'est pas le plus important aujourd'hui (dimanche)", martelait Loeb.

A Felindre, les discussions entre les équipes s'étaient multipliées pour tenter de trouver une solution qui ne lèse personne. En vain. Les commissaires ne voulaient pas entendre les propositions d'arrêter le classement samedi soir à l'issue de la deuxième journée. L'arrivée devait avoir lieu à Cardiff.

Pendant ce temps, la désolation régnait chez Peugeot. Les mécaniciens démontaient la structure, tandis que la 307 de Gronholm était mise sous bâche, le Finlandais quittant le motor-home en larmes.

"Markko (Martin) est sorti peu après le départ de la spéciale. Il allait très vite (plus de 110 km/h) et a heurté un arbre par la droite du véhicule. On pense que Michael (Park) est mort sur le coup. C'est épouvantable", témoignait effondré, Jean-Pierre Nicolas, directeur de Peugeot Sport.

Pour la première fois depuis le 19 septembre 1993, un accident mortel survenait en Mondial. Depuis le décès de l'Australien Rodger Freech, copilote de Possum Bourne, au rallye d'Australie.

En laissant la victoire à Solberg, Loeb relançait ainsi le Norvégien dans la course au titre. Mais avec 34 points d'avance sur lui, et 38 sur Gronholm, le Français est bien placé pour être sacré au Japon dans quinze jours. Il suffira d'une troisième place à Obihiro.

Cette couronne mondiale "Monsieur Loeb" l'a mérite vraiment. Et à plus d'un titre...

Classements du Championnat du monde:

Pilotes:

1. S. Loeb (FRA) 99 points
2. P. Solberg (NOR) 65 pts
3. M. Gronholm (FIN) 61 pts
4. M. Martin (EST) 53 pts
5. T. Gardemeister (FIN) 47 pts
6. H. Rovanpera (FIN) 27 pts
7. F. Duval (BEL) 24 pts
8. R. Kresta (TCH) 16 pts
. M. Stohl (AUT) 16 pts
10. C. Sainz (ESP) 11 pts
11. G. Galli (ITA) 10 pts
12. H. Solberg (NOR) 9 pts
13. M. Hirvonen (FIN) 8 pts
14. G. Panizzi (FRA) 7 pts
15. A. Warmbold (ALL) 4 pts
16. D. Carlsson (SUE) 4 pts
17. C. Atkinson (AUS) 2 pts
. C. McRae (GBR) 2 pts
19. J. Pykalisto (FIN) 1 pt
. S. Sarrazin (FRA) 1 pt
. M. Higgins (GBR) 1 pt

Constructeurs:

1. Citroën 137 points
2. Peugeot 117 pts
3. Ford 76 pts
4. Subaru 72 pts
5. Mitsubishi 54 pts
6. Skoda 11 pts

Sébastien Loeb champion du monde pour la 2e fois consécutive


Rallye du Japon - Classement

1. Marcus Gronholm-Timo Rautiainen (FIN/Peugeot 307 WRC) 3 H 25:32.0
2. Sébastien Loeb-Daniel Elena (FRA/Citroën Xsara WRC) à 1:22.1
3. Chris Atkinson-Glenn MacNeall (AUS/Subaru Impreza WRC) 2:40.0
4. François Duval-Sven Smeets (BEL/Citroën Xsara WRC) 2:59.4
5. Harri Rovanpera-Risto Pietilainen (FIN/Mitsubishi Lancer WRC) 3:59.8
6. Toni Gardemeister-Jakke Honkanen (FIN/Ford Focus WRC) 4:32.3
7. Roman Kresta-Jan Tomanek (TCH/Ford Focus WRC) 5:32.0
8. Daniel Carlsson-Mattias Andersson (SUE/Peugeot 307 WRC) 6:39.1
9. Antony Warmbold-Michael Orr (ALL-GBR/Ford Focus WRC) 7:39.3
10. Armin Schwarz-Klaus Wicha (ALL/Skoda Fabia WRC) 12:07.4
11. Gilles Panizzi-Hervé Panizzi (FRA/Mitsubishi Lancer WRC) 13:56.8

jamais 2 sans 3...

Loeb remporte le Tour de Corse après une domination absolue
AFP


Sébastien Loeb (Citroën Xsara) a non seulement remporté le rallye de France-Tour de Corse, quatorzième des seize épreuves du Championnat du monde, mais il également réalisé une première dans l'histoire du Mondial en s'octroyant les meilleurs temps de toutes les spéciales, dimanche à Ajaccio.

Insatiable, irrésistible, Loeb a réussi un véritable tour de force, écrasant la concurrence de toute sa supériorité pour terminer avec près de deux minutes d'avance sur le Finlandais Toni Gardemeister (Ford Focus), le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza), troisième, étant relégué encore plus loin.

Son deuxième titre mondial consécutif acquis au Japon trois semaines plus tôt, Loeb tenait à s'imposer sur l'asphalte corse, dans "son" rallye national, là où il avait été sacré pour la première fois un an plus tôt. Une rare victoire manquant à son palmarès.


Comme bien souvent, le pilote Citroën a atteint son objectif. Mieux il a ajouté au succès, le neuvième de la saison dont six consécutifs (record) et le dix-neuvième de sa carrière, un incroyable panache en monopolisant tous les scratches. Du jamais vu. Un grand chelem auquel l'intéressé était loin de penser en prenant le départ de l'épreuve vendredi matin.

Mais en Corse, personne n'était de taille à lutter avec le trinome Loeb-Xsara-Michelin. Le Français ne voyait que son coéquipier, le Belge François Duval, pour le menacer. Pourtant jamais Duval ne put se hisser au niveau du "maître".

Dimanche matin, une quatrième place du Belge suffisait à assurer le titre constructeurs à Citroën, après le retrait de Marcus Gronholm (Peugeot 307) vendredi soir. Mais une sortie de route de Duval empêchait ce sacre en Corse, repoussant certainement en Catalogne, dans une semaine, la consécration pour la marque au chevron.

C'est probablement en Espagne que Citroën annoncera son retour en Championnat du monde des rallyes en 2007 après un arrêt à la fin de cette saison.

Classement du rallye de France-Tour de Corse:

1. Sébastien Loeb-Daniel Elena (FRA/Citroën Xsara WRC) en 3h35:46.7
2. Toni Gardemeister-Jakke Honkanen (FIN/Ford Focus WRC) à 1:51.7
3. Petter Solberg-Phil Mills (NOR-GBR/Subaru Impreza WRC) 2:42.0
4. Stéphane Sarrazin-Denis Giraudet (FRA/Subaru Impreza WRC) 3:34.2
5. Roman Kresta-Jan Tomanek (TCH/Ford Focus WRC) 5:21.5
6. Alexandre Bengué-Caroline Escudero (FRA/Skoda Fabia WRC) 5:27.8
7. Xavier Pons-Carlos Del Barrio (ESP/Citroën Xsara WRC) 5:41.8
8. Nicolas Bernardi-Jean-Marc Fortin (FRA-BEL/Peugeot 307 WRC) 6:32.1
9. Gigi Galli-Guido d'Amore (ITA/Mitsubishi Lancer WRC) 6:37.8
10. Harri Rovanpera-Risto Pietilainen (FIN/Mitsubishi Lancer WRC ) 9:22.5
11. Nicolas Vouilloz-Patrick Pivato (FRA/Skoda Fabia WRC) 10:29.5

Vainqueur des spéciales: Loeb (ES1, ES2, ES3, ES4, ES5, ES6, ES7, ES8, ES9, ES10, ES11, ES12)

Principaux abandons: Marcus Gronholm (FIN/Peugeot 307 WRC) après ES4, Armin Schwarz (ALL/Skoda Fabia WRC) après ES5, Dani Sola (ESP/Ford Focus WRC) après ES6, Gilles Panizzi (FRA/Mitsubishi Lancer WRC) après ES8, François Duval (BEL/Citroën Xsara WRC) après ES9

Classements du Championnat du monde

Pilotes

1. Sébastien Loeb (FRA) 117 points (Champion)
2. Petter Solberg (NOR) 71
. Marcus Gronholm (FIN) 71
4. Toni Gardemeister (FIN) 58
5. Markko Martin (EST) 53
6. Harri Rovanpera (FIN) 31
7. François Duval (BEL) 29
8. Roman Kresta (TCH) 22
9. Manfred Stohl (AUT) 16
10. Carlos Sainz (ESP) 11
11. Gigi Galli (ITA) 10
12. Henning Solberg (NOR) 9
13. Chris Atkinson (AUS) 8
. Mikko Hirvonen (FIN) 8
15. Gilles Panizzi (FRA) 7
16. Stéphane Sarrazin (FRA) 6
17. Daniel Carlsson (SUE) 5
18. Antony Warmbold (ALL) 4
19. Alexandre Bengué (FRA) 3
20. Colin McRae (GBR) 2
. Xavier Pons (ESP) 2
22. Juuso Pykalisto (FIN) 1
. Mark Higgins (GBR) 1
. Nicolas Bernardi (FRA) 1

Constructeurs:

1. Citroën 160 pts
2. Peugeot 130
3. Ford 93
4. Subaru 89
5. Mitsubishi 59
6. Skoda 14

Sébastien Loeb Et Citroën Sont De Retour

Après quatre mois d'absence, Sébastien Loeb et Daniel Elena (Citroën/BFGoodrich) ont signé leur retour à la compétition en remportant leur 4 e Rallye Monte-Carlo au volant d'une toute nouvelle voiture, la C4 WRC. Dani Sordo et Marc Marti ont assuré le doublé pour l'équipe Citroën, tandis que le vainqueur de l'édition 2006 Marcus Grönholm (Ford/BFGoodrich) complète le podium. Désormais équipées de pneumatiques BFGoodrich, les Subaru Impreza ont donné la réplique aux Ford Focus championnes du monde en titre.


St-Jean-en-Royans, Antraigues, Burzet, St-Bonnet- le-Froid… Les pilotes actuels du WRC ne connaissaient ces hauts lieux du Rallye Monte- Carlo qu'au travers de livres et revues poussiéreuses. Dix ans, tout juste, que le Monte- Carlo n'était pas revenu dans le Vercors et l'Ardèche. Ce week-end, les pilotes WRC ont enfin pu goûter à la légende.


Et la légende débutait par St-Jean-en-Royans, jeudi soir, sur les pentes du Vercors. En améliorant le record de cette spéciale de 50 secondes, Sébastien Loeb (Citroën/BFGoodrich) prit les rênes du rallye. Il ne les lâchera plus jusqu'à l'arrivée. Son équipier Dani Sordo rassura toute l'équipe Citroën sur le potentiel de la nouvelle C4 WRC/BFGoodrich en prenant la 2e place qu'il gardera lui aussi jusqu'à Monaco. Dans le Vercors, les Citroën n'avaient pas rencontré de résistance particulière.


Elles n'en rencontrèrent guère plus de l'autre côté du Rhône, en Ardèche. Là, sur des spéciales noires de monde qui ont écrit l'histoire du Monte-Carlo, les deux Citroën C4 WRC/BFGoodrich ont signé le doublé sur chacune des six spéciales de la 2e étape. Et si Dani Sordo fut menaçant sur le 1er passage de St Pierreville-Antraigues (46 km), en reprenant 16 secondes à Loeb, le triple Champion du monde remit très vite les pendules à l'heure dans l'après-midi pour stabiliser l'écart à une vingtaine de secondes au terme de l'étape à Valence. Les Ford Focus WRC/BFGoodrich de Marcus Grönholm et Mikko Hirvonen n'ont jamais été en mesure de lutter pour la victoire. Marcus le comprit très vite, puis, retardé par des ennuis de boîte de vitesses, il se contenta d'assurer une place sur le podium en attendant les deux prochains rendez-vous, les Rallyes de Suède et Norvège, sur un terrain qu'il affectionne.


Au volant d'une Subaru Impreza désormais chaussée de pneus BFGoodrich, Chris Atkinson retrouva sa pointe de vitesse. L'Australien remporta deux spéciales au cours de la 3e étape et parvint à devancer Mikko Hirvonen de 2/10e de seconde à l'issue de la Superspéciale disputée sur le port de Monaco.

J'espère qu'il y arrivera aussi bien avec sa C4