CYCLISME

15ème étape :

1. George Hincapie, USA, Discovery Channel, 6 heures, 6 minutes, 38 secondes.

2. Oscar Pereiro, Espagne, Phonak, à 6 secondes.

3. Pietro Caucchioli, Italie, Crédit Agricole, :38.

4. Michael Boogerd, Pays-Bas, Rabobank, :57.

5. Laurent Brochard, France, Bouygues Télécom, 2:19.

6. Ivan Basso, Italie, CSC, 5:04.

7. Lance Armstrong, USA, Discovery Channel, même temps.

8. Oscar Sevilla, Espagne, T-Mobile, 6:28.

9. Jan Ullrich, Allemagne, T-Mobile, même temps.

10. Mickael Rasmussen, Danemark, Rabobank, 6:32.

11. Francisco Mancebo, Espagne, Iles Baléares, même temps.

12. Alexandre Vinokourov, Kazakhstan, T-Mobile, 7:33.

13. Levi Leipheimer, USA, Gerolsteiner, 7:54.

14. Christophe Moreau, France, Crédit Agricole, 8:14.

15. Haimar Zubeldia, Espagne, Euskaltel-Euskadi, 8:47.

16. Cadel Evans, Australie, Davitamon-Lotto, même temps.

17. Eddy Mazzoleni, Italie, Lampre, 8:54.

18. Yaroslav Popovych, Ukraine, Discovery Channel, 9:32.

19. Floyd Landis, USA, Phonak, 9:34.

20. Allan Davis, Australie, Liberty Seguros, 10:37.

Classement général:

1. Lance Armstrong, USA, Discovery Channel, 62 heures, 9 minutes, 59 secondes.

2. Ivan Basso, Italie, CSC, à 2 minutes, 46 secondes.

3. Mickael Rasmussen, Danemark, Rabobank, 3:09.

4. Jan Ullrich, Allemagne, T-Mobile, 5:58.

5. Francisco Mancebo, Espagne, Iles Baléares, 6:31.

6. Levi Leipheimer, USA, Gerolsteiner, 7:35.

7. Floyd Landis, USA, Phonak, 9:33.

8. Alexandre Vinokourov, Kazakhstan, T-Mobile, 9:38.

9. Christophe Moreau, France, Crédit Agricole, 11:47.

10. Andreas Kloden, Allemagne, T-Mobile, 12:01.

11. Cadel Evans, Australie, Davitamon-Lotto, 12:57.

12. Yaroslav Popovych, Ukraine, Discovery Channel, 14:27.

13. Haimar Zubeldia, Espagne, Euskaltel-Euskadi, 15:26.

14. Eddy Mazzoleni, Italie, Lampre, 17:56.

15. Jorg Jaksche, Allemagne, Liberty Seguros, 18:16. AP

Dernière étape dans les Pyrenées :

Bon courage les mecs
Allez c'est le dernier jour là bas

La 16e étape pour Pereiro (ESP), Armstrong garde le maillot jaune

1. Oscar Pereiro (ESP/PHO)
les 180,5 km en 4h38:40.
(moyenne: 38,8 km/h)
2. Xabier Zandio (ESP/IBA) à 00:00.
3. Eddy Mazzonleni (ITA/LAM) 00:00.
4. Cadel Evans (AUS/DAV) 00:00.
5. Philippe Gilbert (BEL/FDJ) 02:25.
6. Antholy Geslin (FRA/BOU) 02:25.
7. Jorg Ludewig (ALL/DVE) 02:25.
8. Juan Antonio Flecha (ESP/FAS) 02:25.
9. Ludovic Turpin (FRA/A2R) 02:25.
10. Cédric Vasseur (FRA/COF) 02:25.

Classement général

1. Lance Armstrong (USA/DIS) 66h52:03.
2. Ivan Basso (ITA/CSC) à 2:46.
3. Michael Rasmussen (DAN/RAB) 3:09.
4. Jan Ullrich (ALL/MOB) 5:58.
5. Francisco Mancebo (ESP/BAL) 6:31.
6. Levi Leipheimer (USA/GRL) 7:35.
7. Cadel Evans (AUS/DAV) 9:29.
8. Floyd Landis (USA/PHO) 9:33.
9. Alexandre Vinokourov (KZK/MOB) 9:38.
10. Christophe Moreau (FRA/C.A) 11:47.

Armstrong rejoint Hinault

Avec 79 jours passés en jaune, Lance Armstrong égalise la performance de Bernard Hinault. Le maître reste Eddy Merckx avec 115.

Toujours en jaune à l’issue de la 17e étape remportée par son coéquipier Paolo Savoldelli, Lance Armstrong rejoint dans la légende Bernard Hinault au nombre de jours passés en jaune. Sauf énorme surprise, l’Américain devrait toutefois prendre seul la 2e place de ce classement à Paris et dépasser les 79 journées du «Blaireau». Et sauf énorme surprise encore, c’est-à-dire une retraite repoussée dans deux ou trois ans, le Texan ne pourra rattraper Eddy Merckx et ses 115 jours avec le maillot de leader.

Bravo à Lance

Seve t'es pas d'accord avec moi

si,si bien sûr!BRAVO LANCE!
J'attends le contre la montre de Samedi.

J'espere qu'il y arrivera

Je viens d'entendre au journal de 20h que Lance a été soumis à un contrôle sanguin anti-dopage.

Mais il n'y a pas encore les résultats,qui seront négatifs,j'en suis sûre.

Oui j'ai entendue cela aussi

A trois jours de l'arrivée à Paris, le maillot jaune est resté la propriété de l'Américain Lance Armstrong (Discovery Channel), qui n'a rien cédé à ses adversaires.

1. Marcos Serrano (ESP/LTY)
les 189 km en 4h37:36.
(moyenne: 40,9 km/h)
2. Cédric Vasseur (FRA/COF) à 0:27.
3. Axel Merckx (BEL/DAV) 0:27.
4. Xavier Zandio (ESP/BAL) 1:08.
5. Franco Pellizotti (ITA/LIQ) 1:08.
6. Thomas Voeckler (FRA/BOU) 1:28.
7. Luke Roberts (AUS/CSC) 1:28.
8. Matthias Kessler (ALL/MOB) 1:44.
9. Egoi Martinez (ESP/EUS) 2:03.
10. Carlos Da Cruz (FRA/FDJ) 2:38.

Le général

1. Lance Armstrong (USA/DIS) 77h44:44.
2. Ivan Basso (ITA/CSC) à 2:46.
3. Michael Rasmussen (DAN/RAB) 3:46.
4. Jan Ullrich (ALL/MOB) 5:58.
5. Francisco Mancebo (ESP/BAL) 7:08.
6. Levi Leipheimer (USA/GRL) 8:12.
7. Cadel Evans (AUS/DAV) 9:49.
8. Alexandre Vinokourov (KZK/MOB) 10:11.
9. Floyd Landis (USA/PHO) 10:42.
10. Christophe Moreau (FRA/C.A) 13:15.
11. Eddy Mazzoleni (ITA/LAM) 15:13.
12. Yaroslav Popovych (UKR/DIS) 15:53.
13. Oscar Pereiro (ESP/PHO) 17:10.
14. Haimar Zubeldia (ESP/EUS) 17:26.
15. Oscar Sevilla (ESP/MOB) 20:06.

Points (général):

1. Thor Hushovd (NOR/C.A) 164
2. Stuart O'Grady (AUS/COF) 150
3. Robbie McEwen (AUS/DAV) 142
4. Alexandre Vinokourov (KZK/MOB) 107
5. Allan Davis (AUS/LTY) 101
6. Michael Rasmussen (DAN/RAB) 84
7. Robert Förster (ALL/GRL) 84
8. Oscar Pereiro (ESP/PHO) 82
9. Peter Wrolich (AUT/GRL) 79
10. Lance Armstrong (USA/DIS) 78

Montagne (général):

1. Michael Rasmussen (DAN/RAB) 185
2. Oscar Pereiro (ESP/PHO) 135
3. Lance Armstrong (USA/DIS) 92
4. Michael Boogerd (PBS/RAB) 90
5. Christophe Moreau (FRA/C.A) 89
6. Santiago Botero (COL/PHO) 88
7. Laurent Brochard (FRA/BOU) 75
8. George Hincapie (USA/DIS) 74
9. Pietro Caucchioli (ITA/C.A) 73
10. Alexandre Vinokourov (KZK/MOB) 72

19ème étape:

Victoire de l'Italien Giuseppe Guerini

Le classement de la 19e étape :
1. Giuseppe Guerini (Ita),
2. Sandy Casar (Fra), à 10"
3. Franco Pellizotti (Ita), à 10"
4. Oscar Pereiro Sio (Esp), à 12"
5. Salvatore Commesso (Ita), à 2’43"
6. Kurt-Asle Arvesen (Nor), à 2’48"
7. Nicolas Portal (Fra), à 2’48"
8. Bert Grabsch (All), à 2’48"
9. Sylvain Chavanel (Fra), à 2’48"
10. Peeter Weening (Hol), à 3’50"

Un contre la montre pour les rouleurs :

j'en rêvais,LANCE l'a fait!!!

châpeau Monsieur Lance
L'an prochain ,le tour n'aura plus le même gout.

BRAVO LANCE!

[/img]

Bravo Mister Lance!!! Châpeau bas!



Distinguée Sheryl









Soyez pas jalouse les filles!!

est-ce quelqu'un sait où on peut se procurer le bracelet de sa fondation,mais en france?

Après le vélo, Armstrong pourrait se lancer dans la politique
AFP


Lance Armstrong, vainqueur dimanche de son 7e et dernier Tour de France cycliste, annonce qu'il pourrait se lancer en politique, en briguant le poste de gouverneur du Texas, dans un entretien publié dans l'édition de juillet du mensuel américain de sport Outside Magazine.

"Il y a beaucoup de choses que je voudrais faire. Faire de la moto dans mon ranch, descendre en kayak les Pedernales (Texas) jusqu'au lac Travis et appeler quelqu'un pour dire: +eh, pouvez-vous me ramener ?+", dit le sportif.

Armstrong est Texan, comme le président George W. Bush qui l'admire beaucoup et pratique aussi le vélo.

"Peut-être vais-je être candidat pour le poste de gouverneur", ajoute-t-il, en refusant de dire s'il est sérieux ou s'il plaisante. Il précise toutefois que ce ne sera pas pour 2006.

"Je vais prendre un an ou ce dont j'ai besoin pour prendre du recul par rapport au sport, décompresser, réfléchir à où j'en suis dans ma vie, où en sont mes enfants dans leurs vies", poursuit le champion.

"Je suis quelqu'un qui a besoin de projets, qui a besoin de travailler et de construire quelque chose ou essayer de bâtir quelque chose. Sinon, je vais devenir fou", précise l'Américain.

"Je voudrais aller en Australie, en Malaisie, faire des choses différentes. L'Everest n'est pas dans mon programme", ajoute-il.

Monsieur Armstrong !!!!

séve a écrit:

est-ce quelqu'un sait où on peut se procurer le bracelet de sa fondation,mais en france?

En France je ne sais pas, peut-être décathlon selon la rumeur sinon voici le site officiel du bracelet

http://www.livestrong.org/site/c.jvKZLbMRIsG/b.594849/k.CC7C/Home.htm

ok merci!mais c'est chiant c'est aux états unis!

Ben ouaih...

Les sept péchés capitaux de Lance Armstrong

A l'occasion de la retraite de Lance Armstrong, Cyclismag* revient sur la légende noire du champion et force volontairement le trait.


LA LUXURE


Bière, bière, bière. Avec Armstrong, les pêchés de la chair sentent le houblon. Après le Tour, "je rentrerai chez moi et je m'offrirai une bière bien fraîche" expliquait Lance à AFP début juillet. "J'aime me soûler à la bière le matin de bonne heure", clamait dix ans plus tôt sa compagne Sheryl Crow (Le Monde diplomatique).

Sheryl, dont la présence depuis deux ans sur la Grande Boucle achève de lever le tabou féminin dans la caravane, ne cache pas dans la presse son envie d'avoir des enfants avec son héros de petit ami. Une idylle parfaite, qui frôle l'exhibitionnisme sous l'oeil des caméras, dans un plan communication très rock n'roll.

"Pourquoi ne pas la suivre en concert pendant quelques temps, vider quelques bières et prendre du bon temps ?" s'interrogeait Armstrong en esquissant sa retraite proche (AFP).

Son corps si parfaitement maîtrisé aujourd'hui, décharné par le cancer hier, il l'entretiendra par deux-trois heures d'exercice quotidien. Mais il l'a annoncé : il ne reculera pas devant le plaisir. Armstrong enfonce le clou sur ses premiers jours de retraite : "Nous allons nous reposer sur une plage, boire du vin, ne pas faire de vélo, manger plus que de raison, et ne penser à rien d'autre."


L'ENVIE


A l'âge de 21 ans, il ne voulait pas être un second LeMond, mais "le premier Armstrong" comme il le fanfaronnait en 1993. L'année-même où, quelques mois avant de devenir champion du monde à Oslo, il témoigne sur les routes du Tour Méditerranéen tout son mépris à l'égard des champions reconnus. Lorsque son compagnon d'échappée, Argentin, le confond avec Bishop, un autre Américain, Armstrong voit rouge. Il appelle "Fondriest" le grand Moreno et place un démarrage.

Cette envie de se tailler au burin une place dans le marbre est teintée de jalousie. Lance Armstrong veut reléguer LeMond aux oubliettes et tuer dans l'oeuf l'ascension d'un autre compatriote, Bobby Julich, 3è du Tour 1998.

Mais derrière son palmares étourdissant, il y a un tableau de chasse tout aussi clinquant. Celui des affaires judiciaires et du soupçon. En 1990, il fréquente l'équipe nationale junior où deux de ses ex-coéquipiers affirment avoir été dopés. Huit ans plus tard, à l'issue du Tour des Pays-bas, il aurait prié sa masseuse, Emma O'Reilly, de se débarrasser d'un sac suspect, selon le témoignage de celle-ci.

En 1999, pour son premier sacre sur la Grande Boucle, il est positif aux corticoïdes et ne fournit de certificat médical qu'a posteriori. France 3 filme l'été suivant des membres de l'US Postal se débarassant d'Actovegin, un produit contre l'insuffisance artérielle qui n'est pas, à l'époque, reconnu comme dopant.

En 2001 est révélée la collaboration entre le champion américain et Ferrari, condamné pour "fraude sportive, et exercice abusif de la profession de pharmacien" (octobre 2004). En 2004, Armstrong connait une annus horribilis. Un livre-brûlot sur ses secrets, LA confidentiel, paraît au mois de juin. Plainte en dimmation : le procès est prévu en été ou à l'automne 2006. La justice italienne enregistre de son côté une manoeuvre d'intimidation sur une étape du Tour où était échappé Filippo Simeoni (celui-ci a porté plainte contre Armstrong pour diffamation en marge des enquêtes sur Ferrari.) En 2005, le parquet d'Annecy ouvre une enquête sur les soupçons de dopage d'Armstrong et la referme aussitôt en raison de fuites.

Mike Anderson, ex-mécano de l'Américain, révèle avoir découvert un an auparavant une boîte de stéroïde au domicile espagnol du champion. Plainte pour diffamation déposée par Armstrong. Une autre bataille judiciaire se poursuit, engagée par une compagnie d'assurances, qui suspend une prime de 4 millions de dollars, choquée par les révélations du livre LA confidentiel. Voilà quelques faits d'armes du "premier Armstrong" - également le dernier.


L'AVARICE


Le photographe Graham Watson a travaillé avec Greg LeMond et Lance Armstong. La différence entre les deux champions, il la connait : "en terme de business, Greg était un désastre".

Armstrong a lui très tôt couru le cachet, comme lorsqu'il démarchait des sponsors à...15 ans. Après son cancer, deux choses le poussent à continuer: réussir le plus grand come-back de l'histoire du sport, et gagner de l'argent. "Pour faire de l'argent, la meilleure chose que je puisse faire est être compétitif dans le cyclisme. C'est là que j'en ai gagné dans le passé."

Il a toujours su vendre son histoire aux média, et avant d'avoir un agent, a toujours organisé au mieux ses relations avec les organisateurs et les sponsors potentiels, à qui il attribue une grande importance. Il laisse par exemple Nike tourner un spot discutable autour de son cancer. Stapleton a toujours imaginé sérieusement que la société pharmaceutique qui a créé les traitements qui l'ont sauvé du cancer pourrait sponsoriser Armstrong.

Pour assurer l'avenir, il doit aussi se concentrer sur les courses suivies aux Etats-Unis, comme l'avait fait LeMond. Les Mondiaux, les Jeux Olympiques d'Atlanta (son objectif de la saison 96!) puis le Tour de France. Un plan qu'il a suivi à la lettre jusqu'à sa retraite.Avant de se rendre compte qu'il pouvait remporter le Tour de France, Stapleton avait établi avec Lance une préparation toute entière tournée vers les Jeux de Sydney.

Armstrong est aussi redoutable en négociations que sur un vélo. Son contrat originel chez Cofidis lui promettait, en 96, 2,5 millions de dollars sur deux ans. Pendant sa saison blanche en 97, il a aussi commencé à jouer en bourse.

Mais l'argent qui rentre ne doit pas sortir facilement : il poursuit son ancien assistant Mike Anderson pour "extorsion", depuis que celui-ci a empoché ses trois mois de salaires d'indemintés de licenciement en refusant de signer un accord de confidentialité. Anderson affirme avoir reçu des pressions du champion lui-même.


LA PARESSE


Lance Armstrong est un bosseur, un vrai. Sinon, il ne serait pas coureur et aurait encore moins remporté sept Tours. Soit. Mais côté calendrier, le Texan accuse un sacré coup de flemme. Depuis qu'il a fait du Tour son objectif, Armstrong n'a pas couru une seule fois les championnats du monde. L'Amstel et Liège-Bastogne-Liège, il les a convoitées sans se présenter au départ avec son niveau optimal. Paris-Roubaix ? Il a laissé entendre qu'il y participerait cette saison avant de renoncer.

Le Tour d'Italie ? "Ce serait criminel de ne pas disputer le Giro au moins une fois avant de prendre ma retraite" déclarait-il en mars 2003. Les organisateurs y ont cru jusqu'au bout. Angelo Zomegman estimait même qu'une participation d'Armstrong à l'édition 2005 se justifiait par "une raison assez sentimentale" : "Ce sera le dixième anniversaire de la mort de Fabio Casartelli".

Le leader de Discovery ne se sera pas davantage essayé au record de l'heure, malgré ses déclarations à L'Equipe, fin 2004. "Je veux en faire un grand événement et ne le tenter qu'une fois. Ce sera certainement sur une piste construite pour l'occasion. [..] Mon staff et moi sommes occupés à étudier le projet. Je ferai une tentative contre le record nouvelle formule homologué par l'UCI mais aussi une sur un vélo de type triathlète pour essayer de battre le record absolu."

Le projet remonte en réalité à 2001. Armstrong avait mis sur le compte de cette préparation au record sa relation avec le docteur Michele Ferrari.

S'il ne s'aligna point davantage au départ des classiques ou prestigieuses courses par étapes que ses rivaux comme Ullrich ou Basso, le leader américain aura pris moins de risques que les autres champions auprès desquels il a pris place dans l'Histoire.


LA GOURMANDISE


"Cette année, pas de cadeaux !" lache Lance Armstrong à l'arrivée au Grand-Bornand, en 2004. Un dernier rush tout en puissance pour venir sauter Andreas Klöden sur la ligne. Car Armstrong n'est pas partageur. Signe des grands ou manque de générosité, Lance Armstrong n'a jamais aimé faire de cadeaux, ou tout du moins, jamais gratuitement. Une frénésie de victoire qui le caractérise dès ses plus jeunes années. Des victoires en pagailles chez les espoirs et lors de ses premières années chez les professionnels, la plupart sur le circuit américain. Pas moins de 25 victoires sur ses deux premières saisons chez Motorola, une réussite qui le porte au 21ième rang mondial dès 1993, alors qu'il n'a quà peine 22 ans mais déjà un titre mondial en poche. Succès glané au nez et à la barbe des champions établis qu'étaient Indurain, Ludwig, Museeuw ou Fondriest. Une ardeur qu'il conscent tout de même parfois à calmer pour s'assurer les services de ses équipiers ou de ses proches adversaires. Si les victoires offertes à ses équipiers comme le Dauphiné qu'Hamilton a remporté avec sa bénédiction et son aide sont passées comme une lettre à l'US Postal, ses adversaires ne l'ont pas toujours entendus de cette oreille. Moins docile qu'Ivan Basso, admirateur avoué et dévoué de Lance Armstrong, Marco Pantani n'avait que très peu aprécié le cadeau que lui avait fait le boss au Mont Ventoux sur le Tour 2000. Vexé, l'orgueilleux champion Italien a eu la réaction inverse et à redoublé d'efforts pour essayer de faire tomber le maillot jaune, allant au-delà de ses capacités, jusqu'à en hypothéquer ses propres chances. Facheux épisode qui l'a certainement conforté dans son idée que le plus fort doit gagner... lui en somme.


L'ORGUEIL


Lance Armstrong est mu par l'orgueil depuis sa tendre enfance. On n'est pas loin du mélo, si l'on évoque les coups subis par son père adoptif (qui lui donna son nom), l'argent que celui-ci lui envoyait "pour l'aider", une position d'assisté dans laquelle Armstrong a toujours refusé de se mettre. Plutôt ironique, lorsqu'on connaît la qualité de l'équipe, au sens large, qui l'encadre... et l'aide.

Un orgueil de champion, aussi stimulé par les refus des sponsors qu'il pensait mériter quand il devint un des meilleurs triathlètes américains chez les jeunes. Par les rejets successifs des équipes européennes auxquelles il (lire: Bill Stappleton, son agent depuis 96) avait proposé ses services en 98. Plus que des équipes, des hommes à qui il en a voulu.

Armstrong aime la loyauté. Cofidis en avait manqué, certains sponsors aussi. Ceux qui ont abandonné le champion à un moment ou un autre doivent garder profil bas.

Dernier témoin de cette faculté de n'oublier aucune "trahison", un épisode survenu durant ce Tour de France.

Le 20 Juillet, Floyd Landis est invité par L'Equipe à s'exprimer sur Lance Armstrong. L'américain de la Phonak loue le champion, mais regrette sa volonté de tout diriger, son comportement de chef omniscient. Le lendemain, dans la Côte de St Ferréol lors de l'étape Pau-Revel, Armstrong roule avec Ullrich et Vinokourov. Floyd Landis n'était pas dans le groupe. Le lendemain, preuve de la réputation bien établie d'Armstrong, aucun suiveur n'avait de doute sur ce comportement bizarre, de prime abord. Il y a deux ans, Floyd Landis était considéré comme le nouvel ami d'Armstrong au sein de l'US Postal. Celui dont il voulait faire la future star du cyclisme américain.


LA COLERE


M. Armstrong est d'humeur colérique. Sur le Dauphiné Libéré 2003, Patrice Halgand (Jean Delatour) subit les foudres du maillot jaune de la course. Quand ce dernier chute, "Patoche" ose attaquer. A l'arrivée, Armstrong le traite de "fucking guy" devant les caméras et les micros. "Le genre de truc lâché sur l'instant qui s'oublie facilement", minimise le garde du corps d'Armstrong (Les Dernières Nouvelles d'Alsace).

Halgand, lui, n'est pas prêt d'oublier les déclarations de Sa Majesté : "C'est une attitude d'amateur que d'attaquer un leader à terre. Cela explique le bien fondé de l'interrogation des gens sur la présence de Jean Delatour au départ du Tour de France". Même courroux à l'endroit de Ludovic Turpin, lorsque le sociétaire d'AG2R heurte par mégarde Lance Armstrong en descente. L'explication houleuse se poursuit jusque dans les couloirs de l'hôtelÂ…

Mais l'apothéose de la colère texane, c'est Filipo Simeoni qui en fait les frais, sur le Tour de France 2004. Témoin-clef du procès impliquant Ferrari, préparateur et ami d'Armstrong, l'Italien s'échappe avec six autres coureurs sur l'étape de Lons-le-Saunier. Le Maillot jaune en personne part à sa poursuite et lui aurait glissé : "Je te détruirai, j'ai cent fois plus d'argent que toi, tu ne pourras pas te défendre judiciairement." Armstrong le pieux aurait-il oublié ses classiques ? Jacques dit dans son Epître (1 :20) : "La colère de l'homme n'accomplit pas la justice de Dieu".



*Cyclismag, le cyclisme à visage humain

merci Aérius,c'est très sympa ton petit reportage sur Lance.